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Airbike : la moto volante sans ailes ni hélices qui veut réinventer la mobilité urbaine

Dans Moto / Nouveauté

Jérôme Burgel

Imaginez filer à 200 km/h… dans les airs, sans hélice, sans ailes et sans rotor. Non, ce n’est pas une scène coupée de Star Wars, mais bien le pari fou que relève l’Airbike, la toute première moto volante dépourvue de tout appendice classique de l’aviation. Cette prouesse technologique, signée la start-up polonaise Volonaut, pourrait bien redéfinir notre vision du transport urbain.

Airbike : la moto volante sans ailes ni hélices qui veut réinventer la mobilité urbaine

L’Airbike se distingue par une audace incroyable : voler grâce à un moteur à réaction. Exit les hélices ou les rotors massifs des drones et autres eVTOLs. Cette moto volante propulse son pilote jusqu’à 200 km/h grâce à la poussée générée par un moteur miniature dérivé des technologies aéronautiques.

Son poids ? À peine 39 kg. Un exploit rendu possible grâce à des matériaux ultralégers, dont la fibre de carbone et l’impression 3D. L’idée est simple : alléger pour voler vite, tout en maintenant un pilotage plus maniable et sécurisé.

À la tête du projet, Tomasz Patan, déjà connu pour le Jetson ONE (un eVTOL monoplace), nourrit un rêve audacieux : démocratiser la mobilité aérienne individuelle. L’Airbike vise un public bien plus large que les seuls passionnés de haute technologie. L’engin est équipé d’un ordinateur de bord capable de gérer le vol stationnaire et d’assister le pilote, même débutant.

Airbike : la moto volante sans ailes ni hélices qui veut réinventer la mobilité urbaine

« Chaque occasion manquée ne se renouvelle jamais. Le temps presse. » – Tomasz Patan

C’est ce qu’affirme l’inventeur, convaincu que l’avenir du transport urbain se jouera dans les airs — et qu’il faut agir vite pour ne pas laisser passer le train (ou plutôt l’Airbike).

Si l’Airbike fait rêver, elle soulève aussi une foule de questions : sécurité, réglementation, bruit, intégration dans l’espace aérien urbain… À 200 km/h sans ailes ni hélices, les défis sont colossaux.

Les infrastructures devront aussi évoluer : pistes d’atterrissage dédiées, systèmes de contrôle du trafic aérien en milieu urbain, zones réservées pour éviter toute collision avec drones ou autres véhicules volants.

Et puis, il y a la question du prix. Pour l’instant, impossible de savoir combien coûtera l’Airbike. Entre la technologie du moteur à réaction, la légèreté extrême et les dispositifs de sécurité, la facture pourrait vite s’envoler — et pas seulement dans les airs.

Le succès de l’Airbike dépendra de sa capacité à passer du prototype à un véhicule commercialement viable et légalement autorisé. Mais une chose est sûre : elle fait naître une nouvelle vision de la mobilité. Un jour, au-dessus des embouteillages, on pourrait entendre le sifflement d’un moteur à réaction et apercevoir une silhouette filer entre les immeubles — sans ailes, ni hélices.

L’Airbike incarne peut-être ce futur. Reste à savoir si nous sommes prêts à l’accueillir dans nos villes… et dans nos cieux.

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