Actualité: Un coup d'état a eu lieu chez Kawasaki !

Non, le conseil d'administration n'est pas uniquement le lieu privilégié pour la sieste digestive. L'ambiance feutrée peut tourner d'un coup d'un seul à la révolution de palais, une amer expérience que vient de connaître le grand patron de Kawasaki Heavy Industries, Satoshi Hasegawa.
L'homme présidait aux destinées de la puissante enseigne depuis 2009 et il était en pleine négociation pour un partenariat rapproché avec un compatriote dans le cadre des activités navales de l'entreprise. Oui mais ça, c'était avant la fameuse réunion au cours de laquelle dix administrateurs ont décidé de le virer avec deux de ses collaborateurs rapprochés, Mitsutoshi Takao et Masahiko Hirohata.
Une soudaineté et une procédure qualifiée carrément de « coup d'état » par une presse nippone pourtant peu encline au sensationnalisme. Une action intervenue à quelques jours d'une assemblée générale des actionnaires qui doit se tenir le 26 juin, qui devra entériner la conjoncture.
Un autre directeur général adjoint, Shigeru Murayama, a été mis sur le trône. Et il n'a pas mâché ses mots en parlant d'une "défiance" qui s'était installée sur la façon dont M. Hasegawa conduisait les discussions, avec des idées préconçues qui n'étaient pas partagées par les autres membres de la direction.
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