C’est une affaire judiciaire qui fait froid dans le dos. Et qui interroge à nouveau sur les coulisses de l’automobile, celles qui concernent le marché de l’occasion et le métier d’expert. Mis en cause pour des faits d’homicide involontaire, après un accident mortel, un automobiliste s’est vu mis hors de cause. L'enquête avait démontré que le mis en cause avait été victime d'une escroquerie montée par des experts automobiles de mèche avec des garagistes véreux.
C’est un phénomène qui ne désemplit pas, bien au contraire. Celui-là est la non-assurance qui, par ailleurs, coûte à la collectivité dont une partie des cotisations abondent Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAO). Ce dernier a livré son rapport sur le sujet. Et il n’est pas rassurant.
L’affaire avait été révélée l'été dernier et elle avait fait mal à la réputation du métier d’expert. Une procédure ouverte pour des faits d'escroquerie aux expertises, qui a recensé 5 014 véhicules d'occasion gravement accidentés remis en circulation après des réparations douteuses, à l'insu de leurs propriétaires. Ces derniers, piégés, en sont pour leurs frais au sens propre comme au figuré, et sont pistés par les autorités. Ces dernières passent aujourd’hui la vitesse supérieure.
Le cabinet de conseil GfK a publié ce matin une étude sur le marché de la voiture hybride en Europe. Il en ressort que les préoccupations écologiques croissantes chez les automobilistes butent sur le tarif élévé des motorisations mixtes.
Ce mardi, le Touring Club de Suisse s’élève contre les systèmes embarqués récoltant des informations sur notre conduite. Au centre des préoccupations, la nature des données transmises et la façon dont celles-ci sont utilisées.
Dès le 1er janvier 2017, les garagistes vont être obligés de proposer à leurs clients des pièces de rechange d’occasion lors d’une réparation. Explications.
Une réforme absurde qui fait s'effondrer le taux de réussite à l'examen du code, une auto-école qui achetait de faux permis à des fonctionnaires corrompus et maintenant le bouquet : l'instauration d'une simple contravention pour conduite sans permis. Le carton rose est malade. Faut-il le soigner ou l'achever ?
C’est un constat qui interpelle. En France, 11 216 accidents corporels ont impliqué un piéton en 2014, soit 19 % de l’ensemble des accidents. Est-ce à dire que les automobilistes les considèrent comme quantité négligeable ? Pas sûr. L’indicateur révèle aussi une évolution sociale que l’on n’attendait pas dans la statistique éclairant sur l’accidentologie : abuser du téléphone portable peut gravement nuire à la santé.
La semaine a coulé plus vite que le carburant sorti des pompes en fonction dans les stations-service, prises d’assaut par des automobilistes refusant le piège des raffineries bloquées. Pour mieux s’y enferrer. Une situation compliquée pour des usagers qui se faisaient pourtant entendre dire par ses dirigeants qu’il n’y avait pas de pénurie. Et si cette conjoncture révélait aussi les faiblesses d’un maillage de distribution de carburants qui s’est réduit comme peau de chagrin depuis les années quatre-vingt ?
L’occasion était trop belle. Les tenants du moteur thermique raillent souvent les convertis à la voiture électrique au sujet de l’autonomie de leur engin. Payer si cher pour ne pas aller loin, demander si la rallonge est fournie et suffisamment longue pour être reliée au secteur, les sarcasmes ne manquent pas. Mais la conjoncture de ces derniers jours a comme renversé la tendance, avec ses files d’attente devant les stations-service. L’heure de la revanche a sonné !
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