Alors que beaucoup d’automobilistes sont mécontents de la libéralisation du prix du stationnement en France, la situation est encore plus radicale aux Pays Bas où certaines villes ont mis en place un contrôle automatisé du stationnement. Un dispositif redoutable, qui a de fortes chances de débarquer chez nous dans un futur pas si lointain.
Le prochain Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR) se tiendra mardi 9 janvier. Un nouveau plan de mesures visant à améliorer l'accidentologie et à baisser la mortalité routière sera annoncé à cette occasion. Parmi les pistes envisagées, il y a ainsi l'abaissement de la vitesse autorisée à 80 km/h sur le réseau secondaire.
Selon les rapports officiels, le nombre de radars automatiques devrait être porté à 4700 en 2018, contre 4 462 actuellement. C'est donc un parc encore une fois bien étoffé qui est attendu, avec en outre des nouveautés : des modèles discriminants double-face, des multi-infractions capables de flasher les excès de vitesse ainsi que les franchissements de carrefour et/ou de passages à niveau illégaux… Seulement voilà, Caradisiac a beau vérifier, le décompte n'y est pas : ce sont seulement 4 600 radars qui ont été dévoilés !
En plein psychodrame sur les limitations de vitesse à 80 km/h sur le réseau national, Caradisiac revient sur diverses prises de positions pas toujours très cohérentes de nos responsables politiques.
L'avocate Caroline Tichit a déposé, ce mardi matin, devant le tribunal de Police de Paris, une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) portant sur l'article L121-6 du code de la Route, à l'origine des PV pour "non désignation de conducteur" (NDC), tant décriés ces derniers mois. Selon elle, cet article est tout simplement contraire à la Constitution, cette QPC vise donc à l'abroger. La juridiction se laisse jusqu'au 31 janvier 2018 pour décider de sa transmission à la Cour de cassation, puis le cas échéant, ce sera au Conseil constitutionnel de trancher. Si les Sages devaient suivre Me Tichit, ce sont tous les PV pour NDC - plus de 500 000 ont été dressés, selon nos informations, en moins d'un an - qui s'en trouveraient invalidés !
Ça y est, le contrat pour confier la conduite des 26 mobiles-mobiles de la région Normandie à des chauffeurs privés a été signé. Selon l'avis d'attribution que Caradisiac a déniché, l'État l'a conclu le 18 octobre dernier pour une valeur totale de 10,25 millions d'euros. C'est donc plus cher que prévu, et c'est l'entreprise Challancin, spécialisée dans la sécurité et le nettoyage, qui en profitera. Attention, compte tenu de la "date de conclusion" de ce marché public, celle-ci pourrait commencer à rouler et contrôler les routes normandes d'ici quelques jours seulement. En tout cas, sûr, cette privatisation devra être effective avant le 24 janvier !
Un droit à l'erreur administratif va être mis en place, une sorte de joker pour les personnes de bonne foi. On se demande pourquoi ne pas en faire de même avec les bons conducteurs qui se font flasher très rarement.
Avec cet accord, les Portugais flashés en France, notamment les chauffeurs de poids lourds, recevront chez eux l'amende. Cela fonctionne bien évidemment dans l'autre sens.
Ça y est ! Le contentieux généré par les nouvelles contraventions pour "non désignation de conducteur" (NDC), quand les véhicules de société se font flasher par les radars, et que beaucoup considèrent comme totalement illégales, arrive devant les tribunaux. Pas dit toutefois que les juges se précipitent à rendre leurs décisions. Affaires à suivre sur Caradisiac !
Le radar installé sur les "mobiles-mobiles", ceux qui équipent ces véhicules banalisés qui flashent en roulant, et dont la conduite doit être confiée à des prestataires privés, vient d'être à nouveau certifié. C'est confirmé, le LNE, le laboratoire en charge de vérifier le bon fonctionnement des radars utilisés en France, le juge toujours aussi fiable pour mesurer les vitesses. Mais attention, il le juge fiable "LUI TOUT SEUL" ! Ce que Caradisiac a découvert, c'est que seul l'instrument a été testé, absolument pas l'ensemble du système de contrôle - avec les nouvelles caméras et autres programmes informatiques - qu'il a fallu mettre en place pour que, par exemple, les limitations de vitesse soient renseignées de manière autonome, sans plus aucune assistance humaine, et ainsi rendre possible cette privatisation. Que les nouvelles voitures radar, dans lesquelles ne siégera bientôt plus qu'un seul chauffeur du privé, fonctionnent - ou non - correctement, ça, en fait, personne - en tout cas aucun laboratoire présumé indépendant - ne l'a vérifié.
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