
Si hier, Barbera a dominé son monde, Mattia Pasini, dont la dernière victoire remonte au Grand Prix d'Italie, lui a renvoyé la pareille en signant le meilleur temps de la dernière libre avant la qualification de cet après-midi.
Si hier, Barbera a dominé son monde, Mattia Pasini, dont la dernière victoire remonte au Grand Prix d'Italie, lui a renvoyé la pareille en signant le meilleur temps de la dernière libre avant la qualification de cet après-midi.
Le Usain Bolt du Supersport a encore donné la leçon à ses adversaires lors de la seconde libre de la catégorie, en infligeant une correction au reste du plateau qui ne peut que constater les dégâts. Ne vous fiez pas aux écarts, c'est pourtant bien sur une piste sèche que s'est déroulé l'exercice.
La piste enfin sèche du Nürburgring a permis de voir s'engager l'autre duel de ce week-end, mettant aux prises Noriyuki Haga pour Ducati Xerox et Ben Spies pour Yamaha Sterilgarda. Un combat dont l'issue déterminera qui des deux sera couronné à la fin de cette saison du mondial Superbike et dans la dernière qualification avant la Superpole, c'est Haga qui a soufflé d'un rien la vedette à son rival américain.
Dans la match engagé pour gain de ce Grand Prix de San Marin entre les deux pilotes Yamaha Valentino Rossi et Jorge Lorenzo, c'est celui qui joue à domicile qui mène pour le moment au score deux à zéro. En effet, l'homme de Tavullia a encore fait trembler le chrono à Misano et s'adjugeant la dernière libre avant la palpitante qualification qui s'annonce.
La piste a sacrément évolué depuis la veille si l'on en juge par les derniers chronos du GP125, bien plus rapides. Certes, c'est toujours Smith qui mène la revue mais il a aussi amélioré son temps de plus d'une seconde, tout comme ses poursuivants, Espargaro et Simon, alors que Iannone continue à apparaître comme le meilleur transalpin à domicile.
Alex De Angelis n'est toujours pas descendu de son nuage gravi à Indianapolis. Des deux pilotes Gresini qui se retrouvent sans perspective pour la saison 2010 de Moto GP, ce n'est sans doute pas lui que l'on s'attendait à voir se montrer sous son meilleur jour pour sauver sa peau, mais plutôt son équipier Elias, doté d'une RC212V usine et déjà vainqueur d'un Grand Prix.
En début de séance, il a donné l'impression de pouvoir prendre les choses en main, puis son illustre équipier a haussé le rythme et Jorge Lorenzo n'a pu lui donner la réplique. La faute à des réglages à trouver dans les derniers secteurs du tracé où il perd l'avantage conquis dans les premiers sur un tracé de Misano pas si facile à maitriser.
Les deux hommes dominent le plateau du Moto GP avec leur Yamaha M1, si bien qu'à chaque mètre de piste parcouru ils se rendent coup pour coup. De fait, toutes les séances comptent dans ce combat de titan et hier, c'est Valentino Rossi qui a marqué son territoire, en l'occurrence véritablement le sien puisque Misano, théâtre de ce Grand Prix de San Marin, n'est qu'à quelques encablures de son fief de Tavullia.
Dans une période où les casses mécaniques sont redoutées à l'aune d'une nouvelle réglementation réduisant à la portion congrue le nombre de moteurs disponibles, la mésaventure de Dani Pedrosa à l'issue de la première libre du Grand Prix de San Marin sur le tracé de Misano a été particulièrement observée par le paddock.
Sur un tracé de Misano qu'il apprécie mais qui ne lui a fait pourtant que rarement des cadeaux, Randy De Puniet a affronté, avec sa cheville fracturée il y a tout juste un mois, les 35° de la piste pendant quelques vingt six tours riches d'enseignements.
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