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Tous les constructeurs ne bénéficient pas de vents porteurs en ce moment. Entre les tensions commerciales avec les Etats-Unis, les droits de douanes et la hausse du coût des matières premières, plusieurs d'entre eux tournent clairement à bas régime. Découvrez qui, et pourquoi.

Avec 5,54 millions de véhicules livrés au 1er semestre, l'ensemble franco-japonais a battu de justesse le groupe Volkswagen.

Avec des immatriculations en hausse, tout comme le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle, Renault termine la première moitié de l'année 2018 avec le sourire. Et confirme du coup ses objectifs sur l'année.

PSA vient à peine de reprendre Opel que les questions sur une future alliance fusent déjà. Nos confrères des Echos ont interviewé le patron du groupe français qui est "ouvert" à une autre alliance, y compris avec Fiat Chrylser, même si ce dernier ne semblait pas, jusqu'ici, avoir considéré PSA comme un allié probable.

L'avantage de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est que chaque marque a ses affinités avec différents marchés mondiaux. Et pour Renault, au-delà de l'Europe, c'est en Amérique du Sud que cela se passe, avec une des plus fortes croissances du moment dans cette région du globe.

Nous ne connaissons pas encore les conclusions du rapport commandé par Donald Trump sur les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le reste du monde, mais déjà, Toyota brandit la menace de la suppression de modèles au catalogue en cas d'instauration de fortes taxes douanières.

L'avantage d'être présent sur les trois principaux marchés mondiaux est que l'on peut relocaliser facilement une partie de la production. C'est ce que va faire Volvo en transférant une partie des XC60 de la Chine vers l'Europe, pour échapper aux taxes sur les importations chinoises promises par Donald Trump.

Un Peugeot 3008 partage la même plateforme qu'une 308, tout comme un Renault Kadjar partage la plateforme d'une Mégane. Les prix moyens sont pourtant bien différents, comme le montre cette statistique de Jato Dynamics. Il ne faut donc pas s'étonner de voir les constructeurs s'investir pour les SUV... qui sont plus rentables.

Depuis quelques semaines, le Président américain Donald Trump a menacé de mettre en place une guerre commerciale avec de nombreux pays visant à favoriser ses industries. Cette mesure pourrait par conséquent fortement pénaliser les exportations européennes de voitures. Afin d’éviter de se voir imposer de nouvelles taxes sur l'automobile, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne va se rendre à Washington dans quelques jours pour négocier un accord commercial.

Volvo vient de publier ses tout derniers résultats pour l'année 2018. Le géant suédois a vendu plus de 317 000 véhicules à travers le monde, soit une croissance de 14,4 % par rapport à l'an dernier. A ce rythme, l'objectif des 800 000 ventes annuelles devrait être atteint facilement dès 2019.