Cette Nemo qui n'a rien d'un gentil poisson concourt dans la grosse catégorie - Pro Class - du World Time Attack Challenge 2012 qui se dispute ce week-end sur le circuit d'Eastern Creek en Australie. Cette catégorie autorise à peu près tout ce qui est imaginable du point de vue aérodynamique mais interdit les carburants spéciaux (méthanol, NOS ...etc). Il est possible de modifier le positionnement du moteur mais les points d'ancrage de suspensions de série doivent être respectés, tout comme la position du tablier moteur.
Le projet Nemo qui a débuté voilà 2 ans est selon ses concepteurs le premier à adopter une « approche intégrée », à savoir qu'il est pensé depuis l'origine pour répondre aux règles et aux attentes en terme de performance de cette discipline. Plutôt que de partir d'un véhicule de série que l'on modifie ensuite, Chris Eaton, pilote et team manager, explique que dès le départ Nemo a été définie afin de marier au mieux les besoins en aéro, en suspension et en architecture avec pour objectif, la meilleure efficacité. La Lancer Evo VII de base est méconnaissable car elle a été l'objet d'une étude aérodynamique poussée. Des capteurs sur chaque roue permettent de mesurer en permanence l'appui généré par l'aérodynamique et donc de régler la voiture en conséquence.
L'auto qui possède un turbo « intelligent » capable de se couper avant les courbes pour se remettre en action ensuite fait plus de 800 ch et roule sur des semi-slicks Hankook Ventus TD Z221. En signant un tour en 1'25''74, Nemo confié aux mains expertes de Warren Luff a déjà explosé le chrono, un temps qui devrait lui permettre de jouer la victoire. L'équipe de Chris Eaton espérait seulement un top 10 ...
Reste que la Cyber Evo de l'an dernier a l'air bien gentille à côté
World Time Attack 2012 : Nemo n'est pas un gentil poisson
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