Golf III, 1.9 TDi, de 90 ch, break, 1999 - Cote Caradisiac : 74 000 francs.
Golf III, 1.8, de 90 ch, break, 1999 - Cote Caradisiac: 58 000 francs.
La Golf break de quatrième génération et sa comparse Bora (un peu plus haut de gamme grâce à ses moteurs et à son équipement) ont été commercialisées en juillet 1999. Nous nous penchons donc ici sur la Golf break III. On ne se privera pas de quelques références à la nouvelle, pour mesurer l'évolution, voire le fossé entre les deux. Si la capacité du coffre va de 460 à 1 470 litres pour la nouvelle, la "vieille" faisait aussi bien banquette. En revanche, elle concède une cinquantaine de litres au maximum. C'est le signe d'une habitabilité arrière qui a progressé sur la Golf IV. Avec la sécurité passive, c'est sans doute le domaine où l'évolution est la plus nette d'une génération à l'autre.
Bonnes prestations dynamiques malgré un tarage des amortisseurs insuffisant, qui perturbe un brin (uniquement à rythme rapide) le comportement et le confort. On peut apprécier les sièges très fermes, mais certains les jugeront inhospitaliers, surtout à l'arrière. La qualité de fabrication et des matériaux ne fait pas oublier un intérieur à la décoration austère. L'équipement de série, pas vraiment opulent, inclut quand même la climatisation, ce qui n'est pas le cas de la version de base du nouveau break au millésime 2000, et explique en partie son prix à peine plus élevé.
Le réputé 1.9 TDi fait preuve d'un rapport performances/consommation étonnant, encore plus en 110 ch qu'en 90 ch d'ailleurs. Ces qualités sont exacerbées par rapport au "break IV", en raison d'un poids inférieur d'une cinquantaine de kilos. Bonne fiabilité mécanique sur ce millésime. La surcote de la Golf 1.9 TDi, de 90 ch, paraît presque aussi marquée que pour la 306 HDi, par exemple. Consolation, le TDi de 110 chevaux s'enflamme carrément. Compter 5 000 francs de plus, alors que l'écart de prix en neuf ne dépassait pas 4 000 francs. Pour les petits rouleurs, la raison incite à choisir l'agréable version essence 1.8, de 90 ch, moins "kilométrée", moins recherchée, donc à la cote un peu plus raisonnable.
Caractéristiques
Golf break à moteur 1 896 cm3, 90 ch à 4 000 tr/mn ; performances : 177 km/h ; 400 m DA en 18,7 secondes ; degré de finition unique. Consommations selon les normes (urbaine/extra-urbaine/mixte), en litres, aux 100 km : 6,6/4,3/5,1 ; moyenne réelle estimée : 6,7 l/100 km.
La Golf III break en bref
Transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,34 m ; coffre de 466 à 1 426 litres. Break commercialisé au printemps 1994 (berline à l'automne 1991), TDi 110, et remplacé à l'été 1999.
Qualités :
position de conduite, qualité de fabrication et finition soignée, consommation très faible, comportement sain.
Défauts :
amortissement insuffisant, bruit relativement élevé, banquette trop ferme, intérieur triste.
Conclusion
Ce panorama complet des petits et moyens breaks, avec leurs qualités et leurs points faibles, vous permettra, nous l'espérons, de faire le meilleur choix sur le millésime 1999. Ou, plus exactement, "votre meilleur choix", car nous ne terminerons pas sur un classement qui ne signifierait pas grand-chose, compte tenu des critères de sélection de chacun, l'un se focalisant sur le volume du coffre, l'autre sur l'économie à la pompe, etc. Cela étant, parmi les 14 breaks étudiés, deux émergent du lot : le plus homogène est certainement la Citroën Xsara break (2.0 HDi ou 1.8, 16V), suivie de près par la Ford Focus Clipper (toutes motorisations sauf 1.8 TDdi, de 75 ch). Ce n'est pas pour rien que ces deux véhicules figurent parmi les plus chers. Parmi les "petits prix" passés en revue la semaine dernière, notre choix est plus irrationnel, mais notre préférence va au break Suzuki Baleno 1.6, sans tares majeures et particulièrement abordable.
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