« Comme il n'y a pas de silentbloc, je suis toujours en train de casser les pièces périphériques du moteur mais là tout fonctionne ».


Ces premiers mots prononcés par Jean-Claude à mon arrivée sur le lieu du tournage illustrent bien la philosophie de sa Shelby Cobra 289 F.I.A : brutale et rustique. La souplesse n'a pas sa place dans cette voiture de moins d'une tonne. Chaque intervention sur la direction, la boite de vitesses ou les pédales demandent de brûler quelques calories. La porte de son garage termine de s'ouvrir pour dévoiler « son rêve ». Il l'utilise tous les jours, il roule dès que l'occasion se présente.


« Je l'ai acheté à Paris mais j'ai refusé que le garage me la livre. Vu qu'elle consomme 35 litres au cent et que le réservoir fait un peu plus de 40 litres, j'ai mis deux heures de plus pour rentrer. Avec le plein j'ai déjà réussi à faire 120 kilomètres ! Ça m'a donné l'occasion de discuter avec de nombreuses personnes amusées de me croiser dans les stations service. C'était génial.»


Jean-Claude aime partager. Même si rouler seul est un plaisir, il préfère embarquer quelqu'un. Ainsi, les membres de sa famille et quelques passants ont eu la surprise de se retrouver sur le siège passager quelques kilomètres.


Rentrons dans le vif du sujet : après un quart de tour de clé, la pompe à essence s'amorce dans un « tac tac tac » caractéristique. Une pression sur le bouton de démarrage déclenche un vacarme métallique mêlant craquements de la structure et retours de flamme pétaradants. Il fait 35°C dehors, mais une chaleur qui fleure bon l'essence envahit peu à peu l'habitacle. Roulons. Même si la simplicité de ses lignes peut s'apprécier à l'arrêt, c'est bien en mouvement que la Cobra dévoile toutes ses saveurs.


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