Coups de clefs rageurs sur une porte, pneus tailladés au cutter ou pare-brise fissuré, votre voiture a été vandalisée. Reste à savoir si on peut tenter une réparation simple ou s'il faut remplacer tout l'élément abîmé. Dans beaucoup de cas, vous pouvez procéder à une réparation à moindre frais vous-même, sans avoir à faire jouer votre assurance.
Carrosserie rayée
Toute rayure sur une peinture métallisée entraîne la réfection de tout le panneau endommagé. Comptez 1000 F par élément de tôlerie à peindre. Une retouche au pinceau ne peut raisonnablement être envisagée que sur une teinte franche (non métallisée). Procurez-vous le stylo retouche adéquat (voir livret d'entretien pour l'emplacement du code de la teinte) et commencez à remplir le creux de la rayure. Puis poncez finement et lustrez quand tout le "V" est comblé.
Pneu lacéré
Considéré comme mort par la plupart des professionnels, un pneu dont le flanc a été tailladé est parfois réparable. Il convient alors de rapporter un emplâtre à l'intérieur et de le vulcaniser en place, même quand les nappes sont coupées. Le professionnel qui effectue le travail doit engager sa responsabilité en cas de problème ultérieur (refusez de signer une décharge). Cette réparation souvent onéreuse (de 300 à 600 F) est réservée aux enveloppes coûteuses de taille conséquente...
Pare brise scotché
L'autocollant , très collant, voire indécollable, apposé sur une vitre laisse des traces de papier et de colle si vous essayez de l’ôter sans précaution. Tirer dessus ne sert à rien et le mouiller n'améliore pas la situation. Seul le grattoir à lame de rasoir en vient à bout et ce très rapidement et sans difficultés.
Capote trouée
Un coup de cutter dans la capote et votre voiture se transforme en passoire. On peut l’étancher provisoirement avec du "gaffeur" (gros rouleau de scotch entoilé). Remplacer le bout de capote abîmé est souvent possible et revient bien moins cher que changer l'ensemble. Dans tous les cas ce genre de travail est à confier à un sellier professionnel car il est nécessaire de déposer la toile. Evitez la couture de fortune. Aussi inutile qu’inesthétique.
Essuie-glaces tordus
Essayer de les redresser est illusoire. Vous n'arriverez jamais à retrouver l'équerrage exact et la souplesse de l'acier, conditions "sine qua non" d'un essuyage optimal. Les branches peuvent s'acheter d'occasion à la casse.
Carrosserie taguée
Plus courant sur la façade d'une camionnette de livraison blanche que sur une voiture particulière, le graffiti s’enlève avec un lustreur au silicone doux pour ôter la peinture étrangère. Evitez les solvants. Il peuvent attaquer la peinture. Il existe des produits spécifiques anti-tags préventifs et curatifs, mais ils sont chers et difficiles à trouver dans le commerce traditionnel.
Porte enfoncée
Un coup de pied dans une porte laisse un grand creux. Idem si une personne s'assoit sur le toit. Un coup de poing donné de l'intérieur après avoir ôté la garniture de porte redresse sommairement le panneau de carrosserie, mais il subsiste de nombreuses traces sur le pourtour qui nécessitent l'intervention d'un carrossier. Cependant une nouvelle technique de redressage par massage de la tôle permet d’obtenir un résultat satisfaisant. Voyez un spécialiste.
Peinture souillée
Un produit décapant versé sur le pavillon ou sur le capot fait des ravages quasi instantanés et irréparables. Il faut intervenir rapidement, avant que la tôle mise à nu ne se mette à rouiller. Une peinture complète de l'élément attaqué est incontournable après un décapage complet de la tôle. Prenez rapidement contact avec quelques carrossiers afin de choisir le meilleur devis.
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