Ce qui est génial dans une BMW M, c’est la facilité avec laquelle on trouve ses marques dès que l’on s’installe à son bord. Au bout de quelques minutes, on adopte une position de conduite idéale et on n’a plus ensuite qu’une seule envie : mettre le contact. Et dès que l’on presse le bouton de démarrage, la magie continue d’opérer. Le 6 cylindres émet un feulement plus que sympathique. Sous le capot, BMW n’a pas fait les choses à moitié avec un 3.0 doté de deux turbos développant une puissance de 340 ch et d’un couple de 450 Nm disponible sur une large plage comprise entre 1 500 et 4 500 tr/min et pour ceux qui sont toujours insatisfait, il est également possible de bénéficier d’un overboost de 50 Nm soit un couple maximal de 500 Nm. Autant dire que cette Série 1 M ne manque pas de reprises et les deux turbos interviennent toujours à point nommé. Coupleuse et performante, cette Série 1M affiche aussi un rapport poids/puissance des plus avantageux avec 4,4 kg/ch. Les performances sont donc plus que convaincantes avec un 0 à 100 km/h abattu en 4,9 s, un 0 à 200 km/h en 17,3 s et une Vmax de 250 km/h. Pour avoir essayé de l’atteindre sur une portion d’autoroute allemande illimitée, nous pouvons vous affirmer que même à 230 km/h, cette Série 1 M a encore du répondant. Les puristes pourront presser sur la touche « M » présente sur le volant qui rend la pédale d’accélérateur plus sensible et renforce la sonorité. Très bon point aussi concernant la boite de vitesses manuelles à 6 rapports qui est à la fois précise et très bien guidée. Elle correspond parfaitement à la vocation sportive de cette Série 1M même si on peut regretter l’indisponibilité d’une boite séquentielle qui aurait bien correspondu à l’âme de cette Série 1.
Au final, ce 6 cylindres fait preuve d’une belle polyvalence en se montrant parfaitement docile pour un usage quotidien mais aussi démoniaque quand on décide de « taper des chronos ». Et c’est justement cette dualité que l’on retrouve aussi dans le comportement qui nous a séduit. En termes de consommation, nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 13 l/100km, ce qui est plutôt raisonnable vu le rythme de notre essai.
Avec ses suspensions rabaissées et ses freins ventilés, la Série 1M dégage dès les premiers virages un grand plaisir de conduite. On s’aperçoit très vite de la précision de la direction qui permet de placer au millimètre le train avant de cette Série 1M. Suivant votre dextérité et votre courage, vous pouvez régler l’ESP selon trois modes (Normal, Dynamic avec mode M et aides électroniques moins intrusives et bien sûr tout désactiver). Le comportement évolue et dès le second niveau, vous sentirez le train arrière se dérober lors des accélérations franches. Particulièrement vive, la Série 1M est donc joueuse mais elle dégage un énorme plaisir de conduite, un peu à l’image de ce que l’on ressent quand on conduit une M3. Enfin, grâce au différentiel autobloquant avec mode M, nous n’avons jamais constaté de perte de motricité. Toutefois, cette sportivité ne se fait pas payer au niveau du confort qui reste très bon grâce notamment aux sièges sport qui maintiennent parfaitement. Même constat pour le freinage qui répond toujours présent tout en se montrant puissant et surtout endurant.
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