Samedi dernier, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a inauguré la ligne B du métro de Toulouse. Il a félicité le développement de ces "transports propres dans un site propre" : il s'est dit être face à une absolue révolution. Le nombre de passagers sur les lignes A et B doit passer de 140 000 à 350 000 d'ici 2008. Les Toulousains peuvent ainsi traverser la ville du nord au sud en 27 minutes ou prendre le temps de découvrir les oeuvres d'art de chaque station. Borloo a dit : "Aucune ville, aucune agglomération de province ne pourra se développer si elle ne choisit pas le développement durable, de même qu'aucune industrie ne pourra survivre si elle ne construit pas de produits propres. Il est important de changer radicalement de cap concernant les transports en commun. Après le Grenelle de l'environnement, un comité interministériel d'aménagement du territoire recadrera profondément les politiques de l'Etat."
Les élus locaux ont profité de cette occasion pour demander à l'Etat de s'investir davantage dans le transport écolo. Le maire centriste de Toulouse Jean-Luc Moudenc, également président de Tisséo (société qui gère les transports en commun), a mentionné que ce plus grand chantier urbain de France s'accompagne du développement de bus en site propre, de 600 emplacements vélos près des stations, de la construction d'un tramway. Le métro avec ces deux lignes est la colonne vertébrale du réseau des transports publics dans la cinquième agglomération française en pleine croissance démographique. Il souhaite une plus grande implication dans les transports en commun de l'Etat qui a financé à 10% la construction de cette seconde ligne, dont le budget total s'élève à 1,39 milliard d'euros.
Un souhait partagé par les présidents PS des conseils régional et général, Martin Malvy et Pierre Izard. Ils ont aussi demandé de voir les conditions de participation financière de l'Etat pour la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Toulouse. Pour la LGV, Borloo s'est également dit prêt à rencontrer les responsables des collectivités en juillet pour accélérer ce projet : "La LGV est cruciale et indispensable. Je serai le ministre de la grande vitesse".
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