C'est finalement l'intégration du moteur 1.6 diesel (et rebaptisé D-4D) qui constitue le premier élément tangible du rapprochement entre Toyota et BMW. Ce moteur offre 112 ch et 270 Nm de couple. Il est associé à une boîte manuelle 6 vitesses ainsi qu’à un système Stop&Start. Comme le 1.6 Hdi, il est neutre au malus (119 g de CO2/km) et remplace avec brio son prédécesseur (2.0 D-4D). Le couple maxi (270 Nm) est disponible bien plus tôt (dès 1750 tr/min) et offre un agrément supérieur au moteur « français » (d’origine PSA/Ford) à bas régime.


Chez Peugeot il faut opter pour l’exécrable boîte manuelle pilotée BMP6 pour bénéficier de la version e-Hdi (avec Stop & Start). Notre version d’essai 1.6 HDi 115 (124 g de CO2/km) profite d’un couple maxi et d’une plage de régime similaire. Son principal défaut, un appétit prononcé. Notre test nous aura révélé une moyenne de 6,3 l/100 km contre 5,9 l /100 km pour le moteur BMW.


Au volant, c’est le français qui domine les débats. Confort et tenue de route en font une référence dans le segment. Les trains roulants sont davantage soignés qu’à bord du Verso qui a légèrement tendance à trépider sur les mauvais revêtements. La production de Toyota n’en est pas pour autant désagréable à conduire. On apprécie particulièrement son silence de fonctionnement. Au final, même s’il n’est pas vainqueur, le bilan est plutôt positif pour ce partenaire au quotidien.