Sur le papier, une Hemera n’est rien d’autre qu’un Cevennes couvert. Logiquement, le châssis et le moteur sont donc identiques, et seul le look change. Toutefois, même si notre prototype n’en était pas équipé, sachez que l’Hemera de série qui sera livrable à partir de septembre et qui entrera en production le mois prochain aura droit à quelques améliorations.
La plus importante est une nouvelle épure de train avant qui s’accordera, c’est une première chez PGO, avec la direction assistée. L’Hemera aura la primeur de cette nouveauté juste avant les roadsters. Contrairement à ce qui a pu être dit durant l’hiver, cet important upgrade ne modifiera pas le prix de l’Hemera qui est toujours affichée à 33.333 euros (le roadster est à près de 37.000 euros). Un tarif en forme de « cadeau » pour l’amateur plus que pour le journaliste qui doit s’y reprendre à 3 fois avant de sortir sans bégayer le « trente trois mille trois cents trente trois euros ». Pour ce prix, l’équipement est plutôt généreux avec la climatisation, la sellerie cuir, l’autoradio MP3, l’instrumentation à 8 compteurs, les vitres et rétroviseurs électriques, le pare-brise chauffant, les jantes 17 pouces, l’ouverture électrique du hayon, le pédalier, les seuils de porte et le pommeau aluminium, l’échappement double sortie et quelques autres babioles.
Les fanas d’exclusivité qui ne sont pas rassasiés par cet engin rarissime (faut en vouloir) pourront piocher dans la liste d’options comprenant des jantes 17 pouces différentes, d’autres teintes de carrosseries métallisées, un toit à la couleur différenciée, un peu plus de cuir à l’intérieur (bicolore et surpiqures sont aussi possibles), le radar de recul ou encore la boîte auto qui ne devrait pas séduire plus que ça les gaulois.
Pour qui suit PGO, la fiche technique n’est pas surprenante puisque c’est encore le 4cyl Peugeot 2.0l de 140 ch et 195 Nm de couple (185 gr CO2/km) qui se cache dans le … coffre. Le châssis étant le même, le bouilleur est ici dans le dos des 2 occupants, en position centrale arrière, recouvert d’une épaisse couche de moquette qui recouvre elle-même une coque composite protégée d’une belle épaisseur de matériau anti-chaleur. Et autour de tout ça, une silhouette sortie de nulle part. Ou plutôt, si, du cerveau de Benoit Cohen et de Loic Pérois, bien décidés à faire (re)connaître PGO.
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