Au chapitre de la sécurité, le Sintra bénéficiait en série du double airbag frontal (conducteur et passager) et du freinage ABS. Son comportement s'avérait sûr et serein, lui conférant un niveau de sécurité active équivalent à celui de la plupart de ses concurrents. Sur le plan de la sécurité passive, son équipement est convaincant, même s'il serait aujourd'hui dépassé par ses rivaux (plus récents de conception, il est vrai) aux fameux crash-tests EuroNCAP.
Sur le plan des performances, on retient essentiellement que la motorisation "de base", le 4 cylindres essence 2,2 litres 16 soupapes de 141 ch, se montre assez énergique, ce qui n'est pas toujours le cas chez ses rivaux dotés de mécaniques comparables. Ces bonnes dispositions, conditionnant un bon agrément de conduite, ne sont guère entachées que par la relative longueur du dernier rapport, qui affecte quelque peu les relances en charge sur autoroute. Toujours en essence, le 3 litres V6 à 24 soupapes, délivrant 201 ch et exclusivement disponible avec une boîte automatique (4 rapports), offre des performances de premier ordre et une remarquable onctuosité, mais au prix d'une consommation non négligeable, notamment en ville. En version turbo diesel, le Sintra reçoit un 2,2 litres à 16 soupapes et injection directe. Ce moteur, dont la puissance est assez limitée dans l'absolu, dispose d'un couple identique à celui du V6 essence, mais obtenu bien plus tôt. De fait, la souplesse est de mise, tout comme l'agrément, mais les relances et les accélérations demandent un peu plus de patience. À titre de compensation, il bénéficie d'une appréciable sobriété.
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