Renault Trucks a ainsi annoncé qu’il allait recourir au chômage partiel entre la mi-novembre et la mi-janvier sur les sites d’assemblage de Bourg-en-Bresse (Ain) et de Blainville-sur-Orne (Calvados) ainsi que sur les sites industriels (moteurs et assemblage) de Vénissieux (Rhône). Concrètement, entre zéro et quatre jours devraient être chômés selon les sites. Celui de Bourg-en-Bresse sera a priori le plus touché : trois jours de chômage y sont prévus au mois de novembre et quatre jours au mois de décembre.


Renault Trucks n’est évidemment pas le seul constructeur européen de poids-lourd à être affecté par un marché en recul de 7 % sur un an (chiffre à la fin du mois de septembre). Scania, également implanté en France dans la région de Angers, avait diminué sa production dès la fin de l’année 2011 avant de la diminuer à nouveau en début d’année. Volvo, Daimler (Mercedes) et Fiat avaient également été contraints d’adopter des mesures similaires.