Présidentielles 2007 : les mesures à craindre

Les élections présidentielles se dérouleront fin avril 2007. Un changement de majorité peut entraîner des bouleversements dans la vie de l’automobiliste. Et notamment sur le thème de l’écologie. Le pacte écologique de Nicolas Hulot propose 5 mesures concrètes destinées à baisser les émissions de gaz carbonique et anticiper « l’après pétrole ». Une dizaine de candidats ont signé et se sont engagés à respecter ce pacte en cas d’élection :

François Bayou (UDF) ; Leila Bouachera (indépendant) ; Marie Georges Buffet (PCF) ; Nicolas Dupont Aignan (Debout la république) ; France Gamerre (génération écologie) ; Jean marc Governatori (La France en action) ; Corinne Lepage (CAP21) ; Nicolas Miguet (RCF) ; Rachid Nekkaz (Allez France) ; Dominique Voynet (Les Verts) ; Antoine Waechter (Mouvement écologique indépendant)

Le pacte écologique préconise

- La mise en place d’une taxe carbone. Cette taxe, applicable au pétrole, au gaz et au charbon, augmenterait de manière progressive, jusqu’à ce que la division par 4 des émissions soit atteinte. Le but étant de réduire massivement le recours au pétrole. Comprenez par ici, d’importants changements (sûrement tarifaires) sur les carburants actuels.

- « Sortir du tout routier » : autrement dit réduire la demande en transports routiers consommateurs de pétrole (camions, automobiles et avions) en augmentant les moyens de déplacements « plus propres » (trains, tramway, transports en commun, transport fluvial, vélo). Cette mesure devrait provoquer une baisse des émissions de gaz carbonique et de la consommation d’énergie fossile.


Les propositions concrètes

- Bridage de la puissance des moteurs. (Pour réduire de 20 % la consommation et les émissions de gaz carbonique).

- Taxe écologique « carbone »

- Mise en place d’un péage kilométrique pour les poids lourds.

- Promouvoir les alternatives énergétiques (biocarburants, hybride) aux combustibles fossiles.

- Restaurer la vignette annuelle, modulable selon le niveau d’émission de gaz carbonique du véhicule.

Si l’un des candidats ayant signé le pacte était élu à la présidence, l’automobiliste assistera à un changement radical de ses habitudes. Et devra une fois de plus mettre la main au porte-monnaie. Mais si la cause est juste, comme l’environnement, peut-être cela en vaut-il la peine?

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