Un airbag est composé de trois parties, le coussin en toile, le boîtier électronique qui envoie l’ordre de déclenchement et le générateur de gaz. Une fois amorcé, c’est le générateur de gaz qui permet de gonfler le ballon. Les gonfleurs les plus courants utilisent du propergol soit en bloc solide soit en pastille. Les gonfleurs "hybrides" utilisent aussi du gaz comprimé, soit azote, soit protoxyde.
Or, ce protoxyde est précisément un gaz qui peut provoquer des effets hilarants. Un gaz bien connu dans les rave-party où l’on trouve des ballons de baudruche gonflés de protoxyde d'azote.
Pas de doute donc sur "l’intérêt" que peut représenter un airbag pour un adepte. Il reste qu’il faut vraiment être accros pour se livrer à ce genre d’exercice avec des gaz d’airbags. Car il aura fallu au préalable voler une voiture, ou un airbag seulement (il est possible de déconnecter et de transporter un airbag sans l’endommager) puis déclencher l’explosion de l’airbag en évitant les brûlures liées à cette explosion.
Le vol d’explosif
Autre rumeur concernant le vol d’airbags, l’utilisation des charges explosives contenues dans les sacs. Certains policiers belges face au grand nombre de vols constatés dans leur pays se sont demandés si l’accumulation de ces explosifs pouvait servir à la création de bombes. Réponse des spécialistes : non. Il en faudrait plusieurs centaines pour cela. Il reste tout de même que ces cartouches ont été déjà utilisées pour de petits larcins.
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