Dans l'une de ses dernières éditons le magazine Evo faisait l'apologie du turbo. Chris Harris citait la Ferrari F40 comme un symbole de ce système de suralimentation, en raison notamment de sa brutalité affirmée.



Il y a plus de 20 ans la F40 était une vraie terreur. Aujourd'hui sa puissance de 478 chevaux n'impressionne plus grand monde, mais elle impose toujours le respect et demeure la plus bouillante production Ferrari de l'histoire. Son plus gros atout est son poids de 1100 kilos permettant à son V8 épaulé par 2 turbos IHI de s'exprimer pleinement, et surtout de dévoiler un sens de la suralimentation typique des années 80 : brutal et pas vraiment progressif. Donc parfait pour les sensations, un peu moins pour l'exploitabilité.



Au niveau des chiffres bruts, le niveau de performances n'a aucunement à rougir des références actuelles avec une vitesse de pointe de 324 km/h et surtout un 1000 mètres départ/arrêté dévalé en 21 secondes. Ses manières réputées franches et viriles, permettent toutefois à un pilote expérimenté de profiter d'un parfait équilibre et d'un comportement aux réactions naturelles.



A noter sur cet exemplaire un habitable transformé pour être plus douillet, et un tapis de sol insolite.