Si jamais vous étiez en possession d'un quart de million d'euros et que vous réfléchissiez à un bon investissement, voici une auto qui pourrait vous convenir. Elle ne plait pas à tout le monde (y compris chez Caradisiac), mais pour ma part, je trouve qu'il s'agit de l'une des plus belles Ferrari de l'histoire, à mettre à côté de la 250 et de la 512. Je sais que beaucoup d'entre vous reprochent à notre photographe le manque de clichés des intérieurs, mais cette fois-ci, vous allez être servis. Bienvenue dans une ambiance « compétition » très typée années 60 !


A la base, la 365 n'a en aucun cas été conçue pour la compétition. Ce n'est ni plus ni moins une GT (très performante, tout de même) confortable, puissante et élégante qui a su trouver une riche clientèle pendant ses cinq années de production entre 1968 et 1973. Mais Ferrari a pour une fois fait passer un véhicule particulier vers le sport auto en le modifiant en conséquence. La puissance du V12 4.4 développe ici 400 ch, soit 48 de plus que la version de route pourtant déjà bien dotée niveau cavalerie. Il n'y aura eu que dix exemplaires de ce montre de l'histoire de Ferrari qui accèdera à la compétition grâce aux 500 ventes minimum requises pour la version de route.


Autant dire que ce que vous avez sous les yeux est une véritable rareté qui serait loin d'être ridicule sur la piste encore aujourd'hui.