Aujourd'hui, Eddy Clio vous propose de revenir aux racines de l'automobile, à un âge d'or où le luxe était omniprésent et où les marques françaises n'avaient pas à rougir de leurs autos haut de gamme. Et s'il y a bien une marque qui a représenté le luxe à la française dans le monde entier (et qui le représente encore très bien aujourd'hui sur le marché de la collection), c'est Bugatti.
Nous démarrons notre mois d'octobre spécial « concours d'élégance de Chantilly » avec cette Bugatti Type 50 aux lignes rappelant tant les années 30. Produite entre 1931 et 1933, la Type 50 a droit à une motorisation qui n'existe plus depuis bien longtemps sur une auto : un huit cylindres... en ligne !
D'une cylindrée de cinq litres, ce huit cylindres est doté de deux soupapes par cylindres et qui développe 200 ch. Autant dire que sur une auto au châssis aussi ancien et avec des roues de ce gabarit, ce devait être particulièrement sportif à conduire, surtout lorsque l'on sait que la masse était (juste) sous les 1500 kg. Ce qui nous donne au final un rapport poids/puissance loin d'être ridicule, d'autant plus que la Type 50 était capable, selon les versions, de franchir les 100 km/h en un peu moins de huit secondes : encore une fois, c'est un chiffre qui est d'actualité !
Pour le reste, nous avons bien affaire à une auto de cette époque avec un freinage complet faisant appel aux tambours et aucune assistance de freinage. La Type 50, c'est une auto pour les sportifs, assurément.
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