Nous sommes le Mardi 25 octobre, il est 8H20, le bus approche du terminal 1 de Roissy et je suis levé depuis deux bonnes heures. Craaack, le camion se trouvant juste devant l'autocar s'immobilise sous un pont, à 50 mètres du terminal. Tout le monde descend, nous sommes bloqués : le conducteur avait sous-estimé la hauteur du pont. Entrée dans le terminal 1, le moins pratique de tous les terminaux que j'ai pu visiter : il est circulaire et donc... chaque porte se ressemble. Heureusement, une charmante hôtesse viendra aider mon sens de l'orientation quelque peu malmené. Embarquement, contrôle de sécurité et hop, nous voilà installés dans le petit avion affrété spécialement pour la trentaine de journalistes invités ce jour-là. Gaz, cap sur Athènes.
Il est un peu plus de 10H00, une salade tomate-Mozarella m'est apportée. Un peu rude, surtout avec le café servi trente secondes plus tôt mais je n'aurai peut-être pas d'autres occasion de me restaurer avant le soir. 2 bonnes heures plus tard, nous atterrissons à Athènes, il fait 20° et un parc d'Opel Antara nous attend. Le cheptel se composant majoritairement de V6 essence, je décide par solidarité de laisser les motorisations diesel, fort demandées, à mes confrères.
Le véhicule m'attend, j'ouvre le coffre et là, surprise : le gros SUV a un coffre minuscule. Le sac contenant mon PowerBook 12" rentre à peine sous le cache bagages !
Peu importe, voyons si le crossover Opel a d'autres qualités ! Programmation du GPS, moteur, le V6 ronronne gentiment et c'est parti. La première partie du trajet est très autoroutier et relativement peu intéressant surtout qu'on se demande bien où sont les 224 ch de l'engin. La seconde, sur les routes secondaires est un peu plus dépaysante - mais pas moins embouteillée - et a quelques airs de Maroc, notamment pour le concept des "chantiers en ruine".
Trois indications de GPS erronées et quelques détours plus tard, premier checkpoint : nous voilà sur une piste en gravier empruntée par les concurrents du rallye de l'acropole. Je reste humble, évite de me prendre pour Sébastien et admire les paysages superbes que le chemin traverse. Eventuellement, je teste les capacités off-road de l'Opel Antara.
Une fois la séquence rallye terminée, il est temps de se diriger jusque l'hôtel, un peu trop hype à mon goût d'ailleurs. Pour le rejoindre, il faut descendre un col qui restera un de mes meilleurs souvenirs : accroché à la montagne et perdu au milieu du nuage de pollution, on a vraiment l'impression de conduire dans un univers surréaliste : ça valait bien une petite vidéo !
Allez, je reprends le volant de mon Antara Diesel, me heurte à la conduite locale ( pas pire que celle du Congo ) mais tout de même : motards sans casque, téléphone portable à la main, cligno-quoi ? , daltonisme restreint aux feux de circulation... ) et direction Paris !
Retrouvez bientôt le test complet et sérieux de l'Opel Antara dans le magazine de Caradisiac.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération