Le 2.0 TDI 140, version la plus diffusée dans l’Hexagone sous le capot de l’Eos, surprend agréablement pas son niveau de confort. Un TDi 170 ch plus à même de rivaliser avec le Hdi 163 ch de la 308 CC n’est pas proposé sur l’Eos en France. A défaut d’être aussi vigoureux que le HDi, ce quatre-cylindres s’illustre par une conduite coulée et des niveaux de consommation très bas (6,2 l/100 km relevée par nos soins). On ne peut pas en dire autant du Hdi, certes plus viril mais aussi plus gourmand (7l/100 km). Les reprises sont logiquement plus soutenues au pédalier de la française qui bénéficie d’un couple (340 Nm) et d’une puissance supérieurs. Si vous souhaitez rouler à l’économie, le TDi vous est destiné. Du fait de ses faibles ratios (consos, émissions, etc.), il affiche le meilleur rapport prix/prestations. S’il est un diesel à conseiller sous le capot de la 308CC, c’est bien ce Hdi 163 et son tempérament affirmé. La déclinaison 110 ch paraît juste pour tracter la « grosse » française.
Si les trains roulants de l’Eos n’ont fait l’objet d’aucune évolution, nous avons pourtant constaté une nette amélioration du confort. Le filtrage des suspensions combiné au moelleux des sièges font de l’Eos un véhicule taillé pour la ballade. Le châssis Sport proposé dès le niveau Sportline, apporte un équilibre et un dynamisme supplémentaire à la voiture qui reste au global plus ferme que la 308 CC. La Française, plus lente à mener se revendique davantage GT que sportive. Le confort prédomine et voyager à bord d’une 308 CC est un moment des plus agréables. Qu’elle soit capotée ou non, la française chouchoute ses passagers. Les grands gabarits à l'arrière de l’Eos pesteront se découvre.
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