Un peu d’histoire ? – Avant que n’apparaissent les hypers, il fut une époque où le commerçant local devait desservir les environs de sa boutique car les possesseurs d’automobiles étaient rares. Puis ce fut les magasins à enseignes (à succursales multiples) comme les Docks Lyonnais, le Comptoir d’épicerie fine ou, le plus connu, Casino, qui sillonnèrent les routes de nos campagnes pour proposer leurs produits au monde rural. En 1949, le type H Citroên était souvent utilisé. Je me souviens de celui de l’épicier de Meyrueis (48) aux couleurs du café Kaïffa qui stationnait au bout de ma rue.
La miniature – Signée Eligor, cette nouvelle déclinaison du moule de la première génération du type H avec ses ouvertures latérales bâchées, a un petit air nostalgique. Au point que je vais d’entrée lui décerner un Coup de cœur, tant sa présentation me sied. Ce modèle semble avoir fait l’objet d’un soin particulier de la part de son réalisateur tant sa robe alu et blanche est soignée. Pourtant c’est un fourgon des plus simples que j’ai sous les yeux. Mais c’est de son aménagement intérieur que se dégage ce je ne quoi qui en fait tout le charme et qui devrait convenir aux amoureux de dioramas ruraux. L’arrivée de l’épicier au hameau ou dans la cour de la ferme. Les rayonnages accueillent bouteilles et conserves sur le côté gauche. A l’arrière, c’est un petit comptoir avec une balance. A droit, ce qui semble être une corbeille à pains. Le reste du véhicule est standard avec sa portière latérale coulissante et le hayon arrière relevable, tous deux fonctionnels.
CITROËN Type H (épicerie ambulante) de 1949
Eligor/Hachette – collection Type H Citroën, n° 48
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