Si quelques esprits chagrins refusent de trouver la Maserati Quattroporte extrêmement belle, la faute à un design un peu mou, il n'auront plus rien à dire après avoir vu son restylage. Le vaisseau amiral du Trident reste le symbole du luxe à l'italienne qui n'est pas forcément une berline surmotorisée, ni un pullman moelleux et douillet mais un concentré de tout ça.

La Granturismo a poussé Maserati sur une voie stylistique plus abrupte, aux angles un peu plus marqués et c'est au tour de la Quattroporte de suivre la trace. Apparue il y a 5 ans comme une alternative aux allemandes omnipotentes du segment, la Maserati n'a pas casser la baraque mais a su s'imposer comme un choix précieux pour esthètes en recherche de singularité.

C'est Pininfarina qui est derrière les crayons pour une évolution subtile mais lourde.

la Quattroporte se décline en 2 modèles : la "classique" équipée du V8 4.2l de 400 ch et une Quattroporte S abritant le même V8 porté à 4.7l de cylindrée et développant 430 ch. la transmission sera automatique, exclusivement. La GT à l'italienne a vécu.

Les changements extérieurs sont circonscrits à la calandre à barres verticales plus anguleuse et aux optiques avant et arrière accueillant les leds. Les bas de caisse sont plus proéminents et les boucliers sont nouveaux, comme les rétroviseurs plus intégrés.

À l'intérieur, la console centrale s'est refait une jeunesse avec une ergonomie largement revue tandis que le système de navigation est également rénové. Les teintes de cuir disponibles s'élargissent à 2 nouvelles références : Marron Cornaline (un quartz brun rouge) et Sable

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