Certes, on pourra toujours regretter qu’un des joyaux de la couronne automobile européenne rejoigne un nouveau nom du marché émergent. Mais c’est tout de même toujours mieux que mourir. On a beau avoir dessiné les lignes de modèles Ferrari, Maserati, Rolls-Royce et Cadillac, on en n’est pas moins soumis aux affres d’une conjoncture poussant les constructeurs à faire appel à des stylistes maison plutôt qu'à des designers indépendants.
Avec Mahindra, ce sont 150 millions d'euros qui seront injectés dans la société italienne pour refinancer sa dette et apporter des capitaux frais pour des investissements. Un schéma qui a déjà reçu l’aval des marchés : le titre Pininfarina a fini en hausse de 2,79%. Il avait chuté de 9,4% jeudi après une information disant qu'il y avait des doutes sur les chances de voir une transaction aboutir. Depuis le début de l'année et des rumeurs d’un rapprochement avec Mahindra, la valeur affiche une progression de 33,3%.
Mahindra continue donc ses emplettes. En 2010, le groupe a racheté le constructeur sud-coréen Ssangyong Motor et, il y a plus d'un an, il a pris 51% de l'activité scooters, déficitaire, de PSA Peugeot Citroën.
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