Si extérieurement les modifications ne sont pas nombreuses, c’est au niveau des moteurs que la C4 change en adoptant des groupes provenant du partenariat entre BMW et PSA. Elle reçoit donc les même essence que sa cousine, la 308 à savoir le 1.6 VTi 120 ch qui remplace le 1.6i 16v et le 1.6 THP 150 qui se substitue au 2.0 16v.
Pour cet essai, nous avons eu entre les mains, ce dernier qui chapeaute désormais la gamme essence. Fruit de la politique de downsizing, ce moteur qui est équipé d’une injection directe d’essence et d’un turbocompresseur (0,8 bar) délivre une puissance maximale de 150 ch à 5 800 tr/mn et d’un couple maximal de 240 Nm disponible entre 1 400 et 4000 tr/mn soit des valeurs proches de celles d’un 2.0 atmosphérique, le tout avec des consommations inférieures d’environ 1 litre. Cette large plage d’utilisation est particulièrement agréable à l’usage avec une belle vivacité. Par certains cotés, son caractère se rapproche de celui d’un HDi notamment dans les bas et moyens régimes. Les conducteurs de diesel ne seront pas dépaysés tandis que les amateurs d’essence apprécieront le couple. Toutefois, entre 1000 et 1200 tours, on a l’impression de disposer d’un moteur atmosphérique de même cylindrée plutôt « élastique », et au delà la poussée est continue sans jamais être brutale. La montée dans les tours est régulière, sans inertie mais ce moteur distille un plaisir de conduite relativement important tout en se montrant sécurisant puisqu’il autorise des dépassements sans aucun problème.
Sans être sportif, ce quatre cylindres permet à la C4 d’avoir des performances plus qu’honorables avec une vitesse maximale de 211 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 8,4 secondes soit des chronos équivalents à la 308 avec toutefois un avantage pour la C4 en matière d’accélérations. En matière de consommation, le constructeur annonce une moyenne mixte de 6,9 l soit 0,7 l/100 km de moins que le 2.0 143 ch. Durant notre essai, nous avons tout de même enregistré une moyenne de 8,8 litres.
L'offre diesel est pour sa part moins chamboulée, puisque seul le 2.0 HDi évolue. Il passe de 138 à 140 ch en respectant la norme Euro V. Quant à la seule motorisation E85, le 1.6 16v Bioflex, elle disparaît démontrant par la même que le constructeur ne croît plus dans ce carburant.
Au niveau du comportement, pas de changement. Le châssis de la C4 se montre toujours prévenant et sûr avec un train avant particulièrement précis et incisif ainsi que son amortissement qui offre un excellent compromis entre confort et efficacité. Rien à redire concernant l’insonorisation qui demeure un modèle du genre.
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