Indéniablement, ce piano aura attiré un public nombreux. Mais ce piano est-il si révolutionnaire qu’il pourrait en avoir l’air ? C’est ce que nous avons voulu savoir en nous rendant sur place en compagnie de David Christoffel, chroniqueur des matinales de France Musique.
Si la manufacture Pleyel, dernier fabricant de pianos français, a connu son heure de gloire, la marque n’est plus en vogue parmi les pianistes qui lui préfèrent Steinway sinon Yamaha. Désireuse de toucher un nouveau public d’amateurs de design Pleyel a voulu un piano qui se distingue des autres. Le piano imaginé par le Peugeot Design Lab permet au public de voir le pianiste jouer depuis n’importe quel angle de vue. En réalité, ce piano demi-queue abrite un double clavier.
Selon le pianiste présent au Mondial le jour de notre visite (quatre pianistes se relayaient sur toute la durée du Mondial, assurant des permanence de quatre heures et ayant pour préconisation de jouer des musiques d’ambiance conviviales) et que nous sommes allés interroger avec David Christoffel, un sentiment de légèreté se dégage de la pratique de ce piano. Le pianiste n’a pas su nous donner un avis définitif sur l’acoustique de ce piano, jugeant l’environnement du Mondial inapproprié pour s’en faire une idée précise (le son du piano était d’ailleurs amplifié à l’occasion du Mondial). David Christoffel l’aura pour sa part estimé sans relief particulier. Quant au design en tant que tel, il ne l’aura pas touché davantage.
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