Force est de reconnaître que le Multipla, surtout avant son restylage, possède une ligne inimitable. C'est clair on aime ou on déteste, mais les chiffres de ventes prouvent qu'il y a plus de personnes qui détestent que d'amateurs du genre. Le concept était pourtant novateur : un monospace compact proposant 6 places sur deux rangées de 3, avec un grand coffre, le tout dans moins de 4 m de long, c'était fort ! La version restylée adopte un design plus consensuel mais les ventes n'ont pas décollé. Les prix en occasion sont très attractifs et bien moins élevés que pour les concurrents Scénic ou Picasso.
Les prestations :
Malgré un gabarit très réduit, nous l'avons dit (3,99 m pour le modèle avant restylage), le Multipla possède un vaste espace habitable. Six adultes peuvent sans problèmes tenir à l'intérieur, et même dans cette configuration, le volume de coffre reste correct (430 litres). Le siège du milieu à l'avant peut être remplacé en option gratuite par un mini-frigo.
Côté tenue de route, le Multipla peut aussi en remontrer à pas mal de ses concurrents. Ses voies larges permettent de bien maîtriser le roulis en virage. Le Multipla a presque une tenue de route de kart… Le confort est ferme mais correct. Les performances ne sont pas extraordinaires, surtout que les moteurs, essence comme diesel, n'affichent pas des puissances très élevées (de 103 à 120 ch). Mais cela reste suffisant pour une utilisation courante. La modularité est moyenne. Le design de la planche de bord peut surprendre, mais l'ergonomie est en réalité très étudiée et toutes les commandes tombent sous la main. Le levier de vitesse au tableau de bord est particulièrement bien situé. Par contre la qualité des matériaux et la finition ne sont pas au niveau de la concurrence. Autre grief, l'insonorisation. Bâclée, elle laisse trop filtrer les bruits de moteur et de roulement, ce qui peut vite devenir fatiguant sur long parcours. Du bon et du moins bon donc pour le Multipla.
La fiabilité :
Pas mal de petits soucis pour le Multipla, mais aucune faiblesse structurelle. Le vieillissement n'est pas forcément bon, surtout au niveau des plastiques et des joints. Mécaniquement le débitmètre d'air a pu s'encrasser, et la pompe d'injection jouer des tours sur les diesels. Les trains roulants n'étaient également pas forcément bien réglés en usine d'où des usures de pneu irrégulières. Les bruits parasites sont assez nombreux passés un certain temps. Tous ces petits problèmes ont été résolus avec le restylage fin 2004.
Le verdict Caradisiac : Pourquoi pas avant 2004, feu vert à partir du modèle restylé.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération