Nos amis australiens affichent une attirance flagrante pour les grosses berlines à motorisation V8, aux lignes relativement classiques, et aux tendances sportives esthétiquement revendiquées. La dernière Holden en est un exemple patent. Holden, filiale de General Motors, et Ford se taillent la part du lion sur le segment concerné.
Toyota, bien implanté sur les catégories inférieures, voudrait bien s'y faire une place. Après l'échec de l'Avalon, voici venir l'Aurion. Alors que l'Avalon était basée sur la version éponyme américaine, l'Aurion est quant à elle une extrapolation de la Camry. Schématiquement, prenez cette dernière et greffez-lui un nez à la mode « grosses routières australiennes » et vous obtiendrez une Aurion.
Par rapport à ses concurrentes Ford Falcon et Holden Commodore, la Toyota Aurion devra se contenter d'un V6 3,5 litres et d'une transmission... aux roues avant ! Le constructeur japonais compte écouler 2000 unités de la nouvelle venue par mois. Une version à compresseur est dans ses cartons.
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