Le texte « anti-boite de nuit » n'a pas fini de faire couler de l'encre : coût des éthylotests, efficacité contestée, question de la responsabilité esquivée... Les professionnels préfèrent se renvoyer la balle plutôt que de s'engager dans une politique globale.
Non seulement le surcoût et l'efficacité de la mesure laissent à désirer selon Patrick Malvaës, mais selon son syndicat la mesure épargne les cafetiers et les restaurateurs. Ces derniers, piqués au vif, préfèrent évoquer la facilité de s'alcooliser via les supermarchés. Et tous s'accordent à dire que ce n'est pas uniquement sur la route que les accidents arrivent : que dire des piétons alcoolisés et des cyclistes imbibés la nuit, à l'heure où tous les transports en commun attendent le petit matin pour reprendre du service !
Et alors ? Les éthylotests permettent une première prise de conscience. N'en déplaisent à ces messieurs, la majorité des Français approuvent cette mesure. Un bon point, même si le temps nous indiquera l'impact réel sur le nombre d'accidents le week-end.
Si le SNDLL est le syndicat majoritaire de la profession, il faut noter que les cinq autres organisations représentatives du secteur seraient favorables cette mesure (source : Jean-Luc Névache, délégué interministériel à la Sécurité routière).
Une mesure préventive concrète, qui se révèle être un premier pas vers un éveil des consciences. Le mieux reste de ne pas oublier de désigner son capitaine de soirée, son célèbre « Sam » ! Si toutefois vous avez cédé à la tentation, il suffit juste de souffler et d'adopter la bonne conduite face au résultat... quitte à ne pas conduire du tout.
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