Le danger représenté par les longs tunnels n’est pas une croyance irrationnelle, l’ampleur de certaines catastrophes vient appuyer cette image. Mais le tunnel ne déclenche quasiment jamais directement d’incidents malgré ce que l’on pourrait croire en considérant les changements de luminosité et l’étroitesse de certains tubes, il est avant tout un facteur aggravant lorsque des incidents s’y produisent. En effet, la circulation de l’air étant limitée, le moindre incendie peut assez vite enfumer tout le tunnel avant de transformer ce dernier en véritable fournaise. De plus, n’existant pas de voies dérivatives pour les véhicules, ceux-ci se retrouvent piégés en cas de carambolages, pouvant gêner l’accès des véhicules de secours sur les lieux du sinistre. Ces situations se sont trouvés malheureusement confirmées lors de la série d’accidents survenus en 1999.
Rappelons entre autres l’incendie du tunnel du Mont-Blanc survenu le 24 mars 1999 dû à un camion qui pris feu au beau milieu du tunnel long de 11 600m, entraînant la mort de 39 personnes. Deux mois plus tard, ( le 29 mai ) un autre accident meurtrier se produisait en Autriche dans le tunnel du Tauern faisant 12 mort et 49 blessés. Plus récemment, le 24 octobre 2001, un accident dans le tunnel du Gothard en Suisse provoqua un incendie qui ne put être maîtrisé qu’au bout de 2 jours, autant la vie à 11 personnes.
Espérons que les responsables auront sût tirer les conclusions qui s’imposent aux vues de ces tragédies.
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