On connaissait déjà l'histoire de ce père, entraîneur de tennis, qui avait empoisonné certains jeunes tennismans qui devaient être opposés à son fils sur le terrain. C'est d'Italie cette fois que nous vient une histoire similaire, mais qui se déroule dans le milieu de la compétition automobile.
Nous sommes dans la banlieue milanaise. Des jeunes loups vont s'affronter sur circuit dans un championnat junior de monoplaces. C'est la dernière course de la saison. Pas moins de cinq pilotes peuvent prétendre à la victoire finale.
L'importance de l'enjeu incite ces pilotes qui rêvent de F1 à user de toutes les ficelles pour porter préjudice à l'adversaire. Regards noirs, déclarations tonitruantes, manoeuvres déloyales sur le circuit pendant les essais, intimidations diverses… On croirait Michel Vaillant aux prises avec Bob Cramer.
Malheureusement pour les nombreux spectateurs, il n'y a pas eu de suspens. Parmi les prétendants, seul Emilio Cafarelli a participé à la course et a donc décroché le titre sans aucune opposition. Que s'est-il donc passé pour que les quatre autres décident de ne pas prendre le départ 30 mn avant la course ?
L'explication ? Vous l'avez sous les yeux. Elle s'appelle Gabriela, la sœur d'Emilio. Inutile de vous faire un dessin… Il suffit de voir l'oiseau… Et,oui, vous avez bien compris. Au moment au l'un après l'autre, chacun des quatre pilotes concurrents de son frère s'est rendu dans les vestiaires pour enfiler sa combinaison, Gabriela était là pour l'accueillir.
Interrogés, les survivants, qui se sont réveillés deux heures après la fin de la course affalés dans les armoires, ont évoqué une tornade pour qualifier le souffle érotique de la gentille petite sœur. Elle les a dévastés, l'un après l'autre et tous ensemble - ils ne savent même plus - au point de leur ôter toutes possibilités de courir ce jour-là. Depuis, de nombreux jeunes italiens se sont découverts une vocation de pilotes. Et les stages de détection de futurs champions se multiplient. En fin de journée, ils est bien difficile pour eux de quitter les vestiaires… Sainte-Gabriela reviendra-t-elle un jour ?
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