Montrée du doigt, voire même vouée aux gémonies et désignée comme la cause de ses déboires sur la piste, la vie privée de Lewis Hamilton est soudainement devenue une vertu à partager pour le bienfait de la discipline. Comme quoi, la victoire lave de tous les affronts, comme aurait tendance à le démontrer la dernière prise de position de l'inimitable Ecclestone qui se plaint de la froideur d'une Formule 1 moderne qu'il a par ailleurs largement initiée.
Pour tonton Bernie, des gars comme Lewis, c'est du pain béni pour la promotion de la discipline: « Dans les années 70 et 80 il y avait des personnages comme James Hunt ou Ayrton Senna sur lequel on pouvait s'appuyer pour vendre le sport. C'était des fortes personnalités et Lewis Hamilton est de cette trempe. Les pilotes d'aujourd'hui sont trop froids. Je n'ai rien contre l'attitude de playboy. Au contraire, j'aimerais en compter plus pour promouvoir le milieu. »

Le vice et la vertu, vaste débat ancestral qui se retrouve aussi en Formule 1. Maintenant, c'est toujours plus sympa d'aborder le milieu selon les canons du « people » appliqués à ses pilotes plutôt que de ceux du cinéma « undergound » en vogue chez ses dirigeants.
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