La planche de bord repris à la Fiat Bravo a largement été personnalisée en maints endroits à tel point qu’on a du mal à la reconnaître, en particulier la console centrale. Elle utilise des plastiques de qualité dont le Benova emprunté à Maserati.
L’ergonomie des commandes, la visibilité des cadrans ou la position de conduite ne prêtent pas le flanc à la critique. La qualité de fabrication et celle des matériaux employés nous a paru en réels progrès sur les deux modèles essayés (deux parmi les 68 premières de série et non plus de présérie nous a t’on assuré) par rapport aux exemplaires auscultés lors des derniers salons et en particulier à celui de Genève en février 2008. C’est plutôt rassurant pour un modèle qui vise une clientèle habituée à Audi et consorts.
La sécurité passive semble très soignée avec par exemple 7 airbags, et comme pour la Bravo, elle devrait permettre à la Delta de rejoindre la majorité des compactes récentes dans le club 5 étoiles aux tests d’Euro-NCAP.
Les trois niveaux d’équipement Oro, Platino et le remarquable Di Lusso sont bien échelonnés et quasiment disponibles avec toutes les motorisations. Le niveau Oro dispose déjà d’une climatisation bi-zone, de jantes alliage de 16 pouces, ordinateur de bord et régulateur de vitesse. Pour 2 000 € de plus, la finition intermédiaire Platino gagne entre autres accessoires capteurs de pluie et de luminosité, radar de recul, rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, sellerie cuir et Alcantara, vitres et lunettes AR surteintées et toit ouvrant panoramique. Pour 3 000 € de plus que la précédente, la Di Lusso s’offre de série le système Blue&Me® (réalisé avec Microsoft, qui offre un système mains libres avec interface Bluetooth® et reconnaissance vocale évoluée, port USB, lecteur MP3 et SMS interpreter, …) couplé à un tout nouveau système de navigation par satellite "Instant Nav" qu’inaugure la Delta
(plus rapide et plus préçis que les autres GPS disponibles chez Lancia, mais qui ne nous a pas totalement convaincu lors de notre brêve prise en mains), jantes alliage de 17 pouces, peinture B-Colore, sièges cuir pleine fleur chauffants à l’avant et rétroviseur intérieur photochromatique. La Lancia Delta offre plus de 1000 personnalisations possibles, en croisant 3 versions, 4 revêtements de sièges différents, 3 couleurs d'environnement intérieur, 4 types de jante en alliage, 12 teintes de carrosserie et 12 combinaisons "bicolores". La liste des options pour la Di Lusso se réduit aux projecteurs directionnels au xénon (800 €), au système de correction de franchissement de ligne (500 €) et à un système audio Bose (600 €). La gamme démarre à 21 500 € avec la 1.4 T 120 ch bvm6 Oro et culminera à 33 500 € avec la version Di Lusso équipée du 1.9 Multijet Twinturbo 190 chevaux DPF. Pour la plupart des versions et des motorisations, les prix se situent à équipement comparable entre 3 et 10 % au dessus de ses meilleures rivales proposés par des constructeurs généralistes telles la Peugeot 308 ou la Volkswagen Golf. Plus chère que la S40, elle est assez nettement plus abordable que les compactes proposées par les constructeurs « Premium » comme l’ Audi A3 Sportback, BMW Série 1, …, de l’ordre de 10 à 20 % selon la version considérée.
L’après-vente constitue presque le point d’orgue des bons points attribués à la nouvelle Delta. Les points de vente et d’entretiens Lancia ont presque doublé depuis 2004 ; ils atteignent désormais une couverture correcte du territoire avec 150 sites. Outre des services de financement et d'entretiens intéressants, la Delta au moins durant l’année de lancement offre une extension de garantie de 3 ans en plus de la garantie habituelle de 2 ans. Le marketing de la marque n’est pas allé jusqu’au satisfait ou remboursé ( avant 2 000 km) de la Fiat Croma SW, mais une garantie 5 ans (limitée à 150 000 km), mais c’est déjà pas mal.
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