Les journalistes de l'édition écrite de Top Gear se sont entretenus avec Amedeo Felisa, le directeur de Ferrari. Ensembles, ils ont longuement discuté de cette fameuse transmission intégrale et il semblerait que le système mis au point par Ferrari soit bien loin d'une pure 4x4 allemande comme on peut en voir chez Audi.
En fait, la FF n'est pas équipée d'une transmission à quatre roues motrices normale, avec tout ce que cela peut impliquer en terme de poids. Le moteur est relié à une boite à double embrayage disposée sur le train arrière qui n'entraine que les roues arrière, à la façon d'une propulsion. Le mode quatre roues motrices n'est enclenché que lors de certaines phases de roulage via une petite boite de vitesses secondaire accouplée au train avant équipée de deux rapports, les équivalents des troisièmes et septièmes rapports de la boite de vitesse principale. Ce système de transmission aux roues avant est piloté électroniquement et il n'envoie réellement de la puissance aux roues frontales que lorsque les calculateurs électroniques détectent une perte d'adhérence sur le train arrière.
En gros, la transmission intégrale n'intervient que par sécurité en fonction de la conduite dynamique, ou lorsque l'adhérence est mauvaise ( chaussée dégradée, pluie... ). Elle ne sert donc que de garde-fou et la bonne nouvelle pour les puristes, c'est qu'il est possible de rouler en pure propulsion sur les modes les plus sportifs du Manettino.
Autre bonne nouvelle, la FF est annoncée au moins aussi rapide que la 599 Fiorano sur circuit malgré ses quatre places et son poids légèrement plus élevé. Sera-t-elle capable de suivre une Nissan GT-R ?
Source : Top Gear
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