Au fur et à mesure que la franchise « Fast and Furious » dévie vers de l'action pure et dure où les voitures ne jouent plus finalement qu'un rôle secondaire, les vrais « films de bagnoles » se font rares et Need for Speed tombe à pic. Évidemment, le scenario est plutôt mince : Tobey Marshall, passionné de voitures, se retrouve derrière les barreaux à cause de Dino Brewster, qu'il considérait comme son ami, et cherche à se venger à sa sortie de prison en participant à une gigantesque course clandestine. On l'a compris, ce n'est qu'un prétexte pour voir les plus beaux bolides de la planète, des supercars les plus rapides aux muscle cars les plus emblématiques, pousser dans leurs derniers retranchements sur grand écran.

On sait déjà que les Koenigsegg Agera, Bugatti Veyron Super Sport, McLaren P1 ou Lamborghini Sesto Elemento que l'on voit dans le film sont des kit cars, ce qui se comprend aisément quand on voit dans quel état certaines finissent. Mais par contre, pour les nombreuses muscle cars que l'on peut voir, il s'agit ici de véritables voitures d'époque. Cependant, pour pouvoir être encore plus spectaculaires à l'écran, elles ont été préparées du châssis jusqu'au moteur (V8 LS Chevrolet pour tout le monde) dans les règles de l'art, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, sous-titrée exclusivement pour Caradisiac (ne ratez pas non plus la Ferrari 458 Italia qui sert de voiture caméra).


La première bonne nouvelle, c'est que les cascades de Need for Speed ne sortent pas toutes d'un ordinateur malgré ses origines tirées du jeu vidéo, elles ont été réalisées à l'ancienne, avec du pneu qui fume et de la tôle qui se froisse, un gage de réalisme. La seconde bonne nouvelle, c'est que c'est un film pour les amateurs de voiture, tourné par des amateurs de voiture. Aaron Paul, qui joue le premier rôle, a en effet une AC Cobra dans son garage et détient le record de la piste de Top Gear parmi les célébrités.