Plus d’agents sur les routes, des radars automatisés et une prévention accrue dès le plus jeune âge, lors des premiers "états-généraux" de la sécurité routière, le gouvernement a dévoilé les premières mesures de lutte contre l’insécurité routière. En attendant courant 2003 et le programme réclamé par le premier ministre, les premiers éléments de la recette gouvernementale sont déjà connus.
Le Président de la République l’a dit : la sécurité routière est une des priorités de son quinquennat. Gilles de Robien, ministre de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer, ainsi que l’ensemble des ministres concernés se sont donc attelés à ce dossier épineux et sensible qui a le don de déclencher les réactions les plus épidermiques.
Pour endiguer l’insécurité sur les routes françaises qui se traduit par un bonnet d’âne européen avec 8 000 morts par an, la première phase de concertation passe par les premiers états généraux de la sécurité routière. En rassemblant autour d’une même table toutes les parties prenantes, le gouvernement souhaitait révolutionner la façon d’aborder le problème.
Une grande première : la mobilisation de plusieurs ministres
En face, des associations, des assureurs ou des constructeurs présents, une bonne partie du gouvernement dont Nicolas Sarkozy (Intérieur), Dominique Perben (Garde des Sceaux), Xavier Darcos (ministre délégué à l’Enseignement Scolaire), Jean-François Mattei (Santé) et bien évidemment Gilles de Robien était présente, preuve d’une implication totale du gouvernement. Axé autour de trois grands thèmes (le respect des règles, le renforcement de la sécurité des véhicules et la mobilisation de tous les acteurs de la sécurité routière), le débat devrait aboutir courant 2003 à un plan pluri annuel de lutte contre l’insécurité routière.
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