Essai - Dacia Logan: la berline qu'il nous faut

Indéniablement c’est une Logan. Cette Dacia-là demeure reconnaissable entre toute la production automobile. Pourtant, les lignes ont grandement évolué par rapport à la première génération. La Logan de deuxième génération présente un style nettement plus travaillé qu’un constructeur comme Volkswagen pourrait par exemple ne pas renier ; il est aussi plus épais. Du coup, il serait sans doute presque possible pour certains de l’assimiler à un véhicule classique ne traînant pas derrière lui l’étiquette « low cost ». Qu’importe ; lorsque l’on s’intéresse à une Dacia Logan c’est sans doute d’abord pour une question de budget. Encore que… On tentera d’ailleurs ici de montrer que l’on pourrait choisir la Logan sur la base d’autres critères tant cette berline – nous le verrons – donne beaucoup.

Comment soupçonner qu’une berline longue de 4,290 mètres, large de 1,740 mètre et haute de 1,525 mètre puisse être aussi accueillante en terme d’habitabilité et de volume de chargement ? Tel est le premier tour de force réalisé par la Logan de deuxième génération, digne héritière, sur ce point, de la précédente. Mais cette fois-ci, les formes sont plus avenantes. Le groupe Renault a produit un effort méritoire en matière de finition et, surtout, de présentation.

Certes, il ne faut pas s’attendre à des miracles ; la finition de la Logan demeure logiquement très en deçà des standards dorénavant en vigueur sur les compactes qu’elle concurrence directement mais les contours se sont adoucis et l’ergonomie, à défaut d’être poussée, ne réserve pas de mauvaise surprise.

---

A l’arrière, la place disponible aux jambes est tout simplement étonnante. Des enfants peuvent s’agiter un minimum, ce qui est toujours appréciable, surtout sur de longs trajets. Le coffre produit lui aussi son effet. Il est carrément gigantesque, offrant un volume de 510 dm3 en position standard. Son chargement est facilité par une largeur de importante (869 mm) et une hauteur de chargement correcte (754 mm). Notez aussi que, contrairement à celle de sa devancière, la banquette arrière dispose d’un dossier rabattable 1/3-2/3 selon les niveaux. Attention toutefois : la roue de secours étant accessible par le coffre, être obligé de la sortir requerra le temps de décharger. Mais le principal défaut est ailleurs. Le coffre étant particulièrement léger et son ouverture non retenue, il peut rebondir et potentiellement occasionner quelques mauvaises surprises voire de légères blessures. Il n’y a donc qu’une solution pour éviter tout risque : se servir de ses deux mains et accompagner son ouverture jusqu'à son terme…