On connaissait déjà tout de cette Audi S1 et de son dérivé Sportback à cinq portes avant même qu'elle soit dévoilée au Salon de Genève, de ses caractéristiques techniques jusqu'à son prix à sa sortie en France. Mais c'est tout de même sa première apparition en public.

Sous son petit capot, on retrouve le très connu 2,0 l TFSI développant 231 ch et 370 Nm accolé à une transmission Quattro avec un train arrière repris de celui de l'A1 Quattro, le tout lui permettant d'abattre le 0 à 100 km/h en 5,8 s (5,9 pour la Sportback) avec une vitesse maximum limitée à 250 km/h. La consommation mixte avouée est de 7,0 l /100 km, ce qui lui impose un malus de 2200 € qui rajoute un petit coup de salière à un plat déjà très relevé. Le prix annoncé est en effet de 33 900 €, et même de 34 800 € pour la Sportback, quand elle sortira dans les concessions françaises en mai de cette année.


Esthétiquement, elle se distingue du reste de la gamme par des optiques avant à xénon, les boucliers et bas de caisse spécifiques, tandis que des jantes de 18 pouces de série tentent tant bien que mal de dissimuler les freins aux énormes disques de 310 mm à l'avant.

Vidéo en direct de Genève 2014 - Audi S1, fusée de poche

L'instant Caradisiac : Sacrilège !


Entendons-nous bien, 231 ch et une transmission intégrale dans une citadine, j'applaudis des deux mains, là n'est pas le problème. Mais ne touchons pas s'il vous plaît au glorieux nom S1. C'est un Groupe B des années 80 avec un 5 cylindres en ligne qui gronde et un turbo qui siffle sur la route de San Remo, pas une bombinette arrêtée en double file devant les Galeries Lafayette. BMW, lui, l'a bien compris en appelant la M1 la 1M.