Sa fiche technique est certes intéressante, voire même très séduisante, mais l'Audi RS5 capte d'abord par sa plastique. Le souci sur les salons, c'est qu'une auto ne se découvre que de façon statique, ce qui est loin d'être suffisant pour se forger un avis. Quoique à notre époque, l'aspect est souvent plus important que tout le reste. De ce point de vue, l'Audi RS5 a tout bon.
Je me souviens encore mes premiers mots lorsque j'ai découvert le coupé A5. Je n'étais pas tendre, trouvant les formes mollassones alors qu'Audi nous avait habitués jusque là à des lignes plus tendues plus dynamiques. Mais je compris mon erreur lorsque je tombais nez à nez avec une A5 dans la circulation. Les proportions sont parfaites, le dessin marie parfaitement la rigueur germanique à la chaleur latine, bref, on voit des Audi A5 partout en Suisse aujourd'hui. La RS5 c'est 2 fois mieux.
Le dessin virilisé avec subtilité (mmmh ces extensions d'aile juste ce qu'il faut) vous captive dans la seconde. Pas de vulgarité, juste une impression de force, de noblesse qui devrait en faire un hit dans certaines portions du monde. Non, Walter De Silva et Stefan Sielaff n'ont pas raté leur coupé, la RS5 le prouve avec une dramatique évidence.
Pour ceux qui auront la chance de l'essayer, je rappelle simplement que sous le capot, vous trouverez un V8 4.2l (celui de la R8) à injection directe développant 450 ch à 8250 tr/mn et 430 Nm de couple entre 4000 et 6000 tr/mn qui auront la charge de mettre en branle les 1725 kg de l'engin.
Selon les chiffres forcément optimistes, la consommation est annoncée à 10.8l aux 100km. La transmission est bien évidemment Quattro et la puissance arrive via une boîte S-Tronic 7 rapports.
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