Comme c’était le cas de la Logan, la Sandero sera tout d’abord uniquement disponible en essence. Pour les versions diesel, il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année voire même début 2009 pour pouvoir espérer conduire une Sandero 1.5 dCi 70 et 85 ch.
Sous le capot: le 1.4 MPI 75 ch et le 1.6 MPI 90 ch, deux blocs présents depuis de nombreuses années dans le groupe Renault. En revanche, contrairement à la Logan, pas de version 16 soupapes du 1.6. Dommage. La gamme essence sera toutefois complétée dans certains pays par une version GPL. Pour la France, Renault y réfléchit encore.
Pour cet essai en Croatie, nous avons pu principalement essayer le 1.6 MPI à 8 soupapes qui développe 87 ch à 5500 tr/min et un couple de 128 Nm à 3000 tours. Rien d’exceptionnel me direz-vous, mais compte tenu du poids plus que contenu de la Dacia (980 kg soit près de 200 kg de moins qu’une Clio 3 ), le dynamisme est au rendez-vous avec 174 km/h en vitesse maxi et un peu plus de 33 secondes pour le 1000 mètres départ arrêté. La consommation que nous avons enregistrée durant ce test est montée aux environs de 9 l/100 km, un résultat loin d’être formidable dû à la présence de seulement 8 soupapes mais également à l’ancienneté en raison d’un taux de compression moindre que les blocs modernes. L’autre motif de déception provient du caractère même de ce moteur que nous avons jugé très fade. Les montées en régime se font sans brio et sont exaspérantes par leur lenteur. Un phénomène exacerbé sur le dernier rapport très long. Un constat qui concerne surtout les conducteurs qui souhaitent doubler sur route ou attaquer un itinéraire sinueux ou montagneux. L'autre déception concerne les rejets de CO2 car avec 170 g/km, ce 1.6 est pénalisé d'un malus de 750 €. Si vous optez pour le 1.4, vous devrez vous acquitter tout de même d'un malus de 200 €.
On est donc très loin des normes Eco² de Renault...
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