Sacrifiant à la logique de groupe, elle partage la plupart de ses moteurs, et notamment son 1.9 TDi 110 ch, avec d'autres modèles du groupe Volkswagen. Il s'agit cependant, du seul point où l'effet de synergie peut se ressentir, tant elle possède une personnalité marquée, qui se ressent à la conduite, et tant sa finition s'avère rigoureusement irréprochable.
Son comportement routier ne prête guère à la critique et l'A6 se révèle très saine. En transmission intégrale Quattro, et à plus forte raison avec le châssis sport, elle autorise même un rythme sportif dans les enchaînements de virages serrés. L'ergonomie est parfaite et la position de conduite idéale, grâce aux nombreuses possibilités de réglages du siège conducteur et du volant. Le seul point de grief concerne le confort des occupants, qui souffrent du pompage des suspensions sur les modèles standard et de remontées sèches avec le châssis sport.
Essence ou diesel (exclusivement des TDi, à injection directe "classique" ou par injecteurs-pompes pour les plus récents), 4, 6 ou 8 cylindres, toutes les mécaniques de l'A6 possèdent un excellent rendement et autorisent des performances élevées. Pour la majeure partie, les consommations restent raisonnables, avec pour exceptions notables le 1,8 litre turbo et le 2,4 litres V6, tous deux en essence. Pour des performances de haute volée, mieux vaut se tourner vers le 2,8 litres essence ou, si vos moyens vous le permettent, vers le 4,2 litres V8, qui en fait une voiture de prestige dont la rareté lui vaut déjà un quasi statut de "collector".
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