Selon Citroën, la DS4 est une berline compacte coupée surélevée. Une sorte de crossover à la française, un mélange entre une berline, un coupé et un SUV (pour la position de conduite surélevée). C’est justement cette association qui fait de la DS4, un extraterrestre unique en matière de style. Un look accrocheur, un catalogue de personnalisation inépuisable, Citroën applique la recette gagnante de la DS3. Moins extravagante, la Giulietta se positionne en compacte premium traditionnelle : (4,35 m). La remplaçante de la 147 mise sur un design sobre et élégant. Un soupçon de MiTo, quelques référence à la 8C Competitzione, et le tour est joué.


L’habitacle de la Giulietta est une bonne surprise. Un mélange d’élégance et de sportivité. A noter que les matériaux sont plus qualitatifs qu’auparavant (147) et l’assemblage plus rigoureux. Incontestablement, la Giulietta monte en gamme par rapport à sa devancière. Suffisant pour rivaliser avec la qualité de finition de la DS4 ? Pas sûr, car Citroën propose un intérieur original, lumineux (pare-brise Zenith) et une présentation des plus soignées.


Original et lumineux, l'habitacle de la DS4 est une réussite
Original et lumineux, l'habitacle de la DS4 est une réussite
Alfa Romeo progresse avec un intérieur élégant et des plastiques qualitatifs
Alfa Romeo progresse avec un intérieur élégant et des plastiques qualitatifs


En reprenant les bases de la C4, reconnue pour son espace habitable et ses volumes généreux, la DS4 dispose de sérieux atouts. Et malgré une chute de pavillon prononcée, le modèle français se révèle accueillant. Un espace aux jambes, aux épaules et à la tête, supérieur à la Giulietta, pourtant plus grande. Même constat quant au volume de coffre affiché à 370 litres contre 350 litres pour l’italienne. Il faut toutefois tempérer en précisant que les vitres arrière de la DS4 restent fixes, et que les passagers arrière ne peuvent compter que sur la climatisation pour se rafraîchir. Le constructeur a choisi ici de privilégier le design. Il en va de même quant à l’accès aux places arrière. La découpe de l’aile arrière s’avère problématique lorsqu’il s’agit d’installer un siège bébé par exemple. Deux (gros) points négatifs, qui selon nous entachent le rôle de « familiale premium » que revendique cette DS4. La Giulietta est (légèrement) moins habitable, certes, mais répond aux exigences de la clientèle.


L'arrière de la DS4 est desservi par des vitres arrière fixes et un accès pénalisant
L'arrière de la DS4 est desservi par des vitres arrière fixes et un accès pénalisant
Moins généreuses en espace la Giulietta se révèle plus pratique que la DS4
Moins généreuses en espace la Giulietta se révèle plus pratique que la DS4


Positionnement

La DS4 compte se faire une place sur le segment Premium en proposant un équipement haut de gamme à travers 3 niveaux de finitions (Chic, So Chic, Sport Chic). Dès le premier niveau, ( à partir de 21 300€) la française reçoit les traditionnelles aides électroniques (ABS, ESP, …), la climatisation manuelle, les jantes alliage 16 pouces, les antibrouillards avec éclairage d’intersection, le limiteur-régulateur de vitesse adaptatif, les rétroviseurs extérieurs électriques et le pare-brise panoramique. Alfa Romeo se révèle aussi généreux en offrant dès le premier niveau de finition (Impulsive, à partir de 21 500 €), le DNA (configurateur à 3 modes), la climatisation automatique bi-zone, les vitres électriques Avant et arrière, le Start & Stop, le régulateur de vitesse, l’autoradio MP3, etc. Citroën frappe un grand coup avec un positionnement compétitif. Les tarifs de la françaises plafonnent à 29 800 € (DS4 2.0 HDI 160 FAP SPORT CHIC BVM6) quand l’italienne flambe à 33 500 € (Giulietta 2.0 JTM 170 Selective S&S)