Voitures d'entreprise : les flottes devront comporter 10 % de modèles "propres"
C'est désormais fait, la LOM (loi d'orientation des mobilités) a entériné la partie sur les flottes. Les gestionnaires de flotte auront l'obligation de choisir 10 % de véhicules dits "propres" dans les flottes d'entreprise. C'est à dire des autos dont les rejets officiels (selon homologation) sont inférieurs à 60 g/km.
Le gouvernement est-il en train de dynamiser artificiellement le marché du véhicule écologique ? Le raccourci est peut-être un peu fort, mais il n'empêche, un amendement qui vient d'être voté dans le cadre de la LOM va obliger les flottes à intégrer au moins 10 % de véhicules propres. Et on sait à quel point les flottes et professionnels sont une grosse part du gâteau pour certains constructeurs (chez Peugeot et Renault, par exemple, les particuliers représentent moins de 50 % des ventes).
Concrètement, d'ici le 1er janvier 2022, les flottes devront avoir au moins 10 % d'autos à moins de 60 g/km de CO2 dans leurs rangs. La suite des évènements n'est pas encore actée, mais le taux pourrait grimper progressivement jusqu'à 50 % en 2030.
Evidemment, et heureusement pour les petites sociétés, toutes les flottes ne sont pas concernées. Seules les entreprises ayant plus de 100 véhicules devront suivre cette règle, et uniquement sur les renouvellements d'autos. Les loueurs feront partie de ce projet de la loi d'orientation des mobilités et devront suivre le quota des 10 %, mais dès 2020.
Le gouvernement ne s'y trompe pas en actant de tels quotas aussi rapidement : les entreprises sont les premiers clients des constructeurs en France. Ne pas les inciter à passer sur des véhicules propres aurait un impact non négligeable sur l'essor des véhicules hybrides, hybrides rechargeables et électriques, qui restent souvent onéreux pour les particuliers.
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