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Urgence à électrifier les flottes ? Le point de vue de Beev

Sur le marché des flottes, les véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables représentent désormais 1 immatriculation sur 5, et même 1 sur le 4 si l'on se cantonne au segment des voitures particulières. Est-ce suffisant à ce stade ? Quid des obstacles majeurs ? Les fondateurs de Beev, start-up spécialiste de la transition écologique des entreprises, nous livrent leur point de vue. 

Urgence à électrifier les flottes ? Le point de vue de Beev

Caradisiac : Y a-t-il urgence à accélérer l’électrification des flottes en France ? Pourquoi, selon Beev ?

Solal Botbol et Chanez Djoudi, fondateurs de Beev : Nous pensons qu'il est impératif d'accélérer l'électrification des flottes en France. Le rapport du GIEC indique que les émissions liées au transport ont augmenté de plus de 70% depuis 1990, avec le transport routier représentant 70% de ces émissions. Par conséquent, les véhicules électriques à batterie (BEV) sont considérés comme un levier essentiel pour lutter contre ce problème. De plus, la Commission européenne a instauré la norme CAFE, qui interdit aux constructeurs automobiles de vendre des véhicules thermiques en Europe d'ici 2035.

En France, avec 38 millions de véhicules en circulation, seulement 2% du parc automobile est entièrement électrique. Pour contribuer efficacement à la réduction du réchauffement climatique grâce aux véhicules électriques, il est urgent de massivement introduire ces véhicules sur le territoire français. C'est pourquoi nous observons une augmentation de l'offre de véhicules électriques de la part de tous les constructeurs, ainsi qu'un défi visant à les rendre financièrement accessibles à tous.

Une voie encore truffée d'obstacles

Caradisiac : Dans la pratique, la volonté des entreprises ne suffit pas toujours. Quels principaux obstacles rencontrent-elles sur la voie du verdissement ?

S. Botbol et C. Djoudi : Les entreprises ont la volonté de contribuer à l'électrification de leurs flottes pour diverses raisons, notamment en faveur de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), la maîtrise de leur coût total de possession (TCO) et l'accès aux zones à faibles émissions (ZFE) dans le cadre de leurs activités. Cependant, elles font face à plusieurs obstacles majeurs : Identifier les véhicules à électrifier en priorité, choisir le bon véhicule adapté aux besoins, choisir le bon financement, mais aussi maîtriser les avantages financiers et environnementaux et choisir la stratégie de recharge appropriée.
Toutes ces étapes sont chronophages pour les entreprises qui cherchent à développer leur activité. Les risques d'erreurs et de pièges sont nombreux, et leurs conséquences peuvent affecter la stratégie d'électrification de l'entreprise. La verticalisation des offres et services pour l'électrification des flottes, couvrant les véhicules, le financement, la recharge, et la fiscalité, ajoute à la complexité. Beev propose une approche 360° avec une expertise entièrement dédiée à l'électrification pour aider les entreprises à prendre les bonnes décisions et réussir leur transition écologique.

90 % de la recharge en entreprise ou à domicile

Cardisiac : Le maillage des bornes de recharge et l'essor des cartes de recharge sont-ils les atouts décisifs pour une mobilité électrique à grande échelle ?

S. Botbol et C. Djoudi : Oui, le maillage des bornes de recharge et le développement des cartes de recharge sont des éléments cruciaux pour promouvoir une mobilité électrique à grande échelle. En effet, 90% des recharges de véhicules électriques se font sur le lieu de l'entreprise et à domicile. Actuellement, il existe plus d'un million de points de recharge raccordés au réseau en France. Cette approche diffère considérablement du modèle thermique, où 100% des stations-service sont situées en extérieur.

Depuis mai 2023, plus de 100 000 bornes publiques sont en service en France, avec un objectif de 400 000 bornes publiques accessibles d'ici 2030. Ces bornes couvrent 10% des besoins des véhicules électriques et la solution ne réside pas ici. En terme de volume, la France dispose d’assez de bornes, mais le maillage peut encore être amélioré, en particulier dans des régions comme la Bretagne.

Caradisiac : Il y a eu la crise du Covid, puis cette crise économique durable. Vos arguments pour convaincre les flottes ont-ils évolué depuis votre arrivée sur le marché en 2019 ?

S. Botbol et C. Djoudi : Depuis l'entrée de Beev sur le marché, la demande de nos services n'a cessé de croître. Aujourd'hui, près de 2000 clients nous ont fait confiance, et cette tendance à la hausse continue de s'intensifier. Les entreprises sont de plus en plus en demande de nos services pour les aider à réussir leur transition écologique.

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