Un grand nombre de radars dégradés ces derniers jours
Beaucoup de radars ont été pris pour cible lors du week-end de mobilisation des gilets jaunes. Plusieurs dizaines de cabines ont été rendues inopérantes.
Sale année pour les radars automatiques. Des dégradations avaient déjà été constatées au printemps, à cause de la baisse de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire. Un phénomène qui s'était calmé ces derniers temps, les 80 km/h étant cette fois en vigueur depuis près de cinq mois.
Mais une deuxième grande vague de destructions de radars est en cours. Elle coïncide avec la mobilisation des gilets jaunes. Les manifestants semblent s'en prendre aux boîtes présentes en bord de route, représentation parfaite de l'expression du ras-le-bol fiscal. Samedi, à l'occasion de nos reportages sur la mobilisation du 17 novembre, un de nos journalistes avait d'ailleurs croisé cette cabine redécorée lors d'une étape à Gournay-en-Bray, petite ville de Seine-Maritime.
Partout en France, la presse locale fait état de très nombreuses dégradations. La République des Pyrénées rapporte que les quatre cabines présentes sur la RN134 ont vu leur objectif recouvert de peinture rouge. Selon le Progrès, en Haute-Loire, au moins 20 cabines ont été taguées, recouvertes de plastique… C'est deux tiers du parc de radars de ce département ! Le Parisien indique que dans la nuit de vendredi à samedi, trois radars dans les Yvelines ont été incendiés. Dans le Doubs, une cabine a carrément été arrachée.
Le site radars-auto a tenté de faire un décompte, et selon lui, au moins 200 radars ont été vandalisés ce week-end ! Sachant que les réparations coûtent de quelques centaines d'euros à plusieurs milliers d'euros, la facture sera lourde.
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