Trois assistants de freinage d'urgence mis à l'épreuve
L'association suisse TCS a testé trois types de freinage automatique, d'abord en conditions normales puis en faisant varier des paramètres. Les résultats sont plutôt satisfaisants.
La conduite 100 % autonome est loin d'être une réalité commerciale accessible au plus grand nombre. Mais il est désormais facile d'en avoir un avant-goût avec la démocratisation d'aides à la conduite, qui améliorent le degré de sécurité de nos voitures. Parmi les équipements de plus en plus répandus, il y a le freinage d'urgence automatique qui intervient si le conducteur ne réagit pas à temps.
Si pour l'instant il n'est pas question de voir des personnes profiter de ces systèmes pour baisser la garde au volant, car ces équipements n'ont pas pour but de remplacer les réflexes humains, on est évidemment en droit d'attendre d'eux une fiabilité à toute épreuve. L'association suisse TCS a ainsi décidé de tester trois modèles : Volkswagen Up, Seat Ateca et Subaru Outback. Ils ont été choisis car ils intègrent trois types de technologie différents : capteur LiDAR pour le premier, capteur radar pour le second et caméra stéréo pour le troisième. Les deux derniers savent reconnaître les piétons.
Le principe du test était simple : les voitures ont roulé à 25/30 km/h vers un obstacle immobile, d'abord en conditions normales puis avec des conditions durcies (pare-brise sale, chaussée mouillée, voiture garée à côté).
Et le résultat est plutôt rassurant car les tests ont quasiment tous été réussis haut la main. Seule la Up a percuté l’obstacle lors de l'essai sur le mouillé, la voiture ayant freiné trop tard. Les autos n'ont pas été perturbées par des véhicules stationnés au niveau du test.
Chez Seat, la position derrière la calandre du capteur est un plus, il ne peut pas être gêné par de mauvaises conditions. Mais lorsqu’un nouveau démarrage a été fait avant le test, il n'a pas fonctionné. Bon point pour la Subaru qui a su avertir à temps quand son capteur était couvert (ce que n'a pas su faire la Volkswagen). Au final, c'est d'ailleurs la japonaise qui a été la meilleure élève, avec un sans-faute.
Mais on le répète une fois encore, c'est le conducteur qui est le premier responsable. L'assistant de freinage aidera à pallier quelques erreurs d'inattention.
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