Trial des Nations 2018: une France ambitieuse...

La délégation tricolore arrivera quelques jours avant l'ouverture des hostilités pour s'entraîner mais surtout repérer les zones majoritairement tracées en sous-bois. Techniques avec de nombreux pièges (racines, dévers, changements d'adhérence) elles seront le théâtre d'une seule et unique journée regroupant les catégories féminines et masculines.

Notons chez les filles la présence de Marine Aurières (trois Trial des Nations à son actif), Caroline Moreon présente pour la seconde année consécutive et Lenna Volpe qui intègre l'équipe après son poste de remplaçante en 2017...

Du côté des garçons Patrick Charlier a retenu Loris Gubian qui fait son retour dans l'équipe de France, Alexandre Ferrer et Benoit Bincaz. "Ce cocktail de fougue et de sagesse devrait permettre à nos Bleus de concurrencer les Italiens qui réussissent toujours bien lors des compétitions par équipe, notamment grâce à leur état d'esprit irréprochable. Il pourrait également permettre de mettre à mal Japonais et Anglais pour monter sur le podium tant convoité" souligne la FFM (Fédération Française de Motocyclisme).

Julien Piquet – Manager général des Équipes de France : « Chez les garçons nous alignons cette année une équipe un peu plus expérimentée qu'en 2017. L'objectif est d'aller chercher un podium. C'est possible même si en face il y a des équipes solides. Bien sûr l'Espagne reste intouchable mais nous avons le potentiel pour lutter avec l'Angleterre, l'Italie et le Japon. Nous avons récemment effectué un stage de cohésion de deux jours pour mettre tout le monde dans les meilleures dispositions. Les pilotes sont ultra-motivés à l'idée de monter sur le podium. Du côté des filles, nous avons misé sur la continuité en jouant sur le collectif. Si l'équipe reste très jeune, Marine et Caroline ont gagné en expérience en participant à l'intégralité du Championnat du Monde en Trial 2. Niveau objectif, on se place sur la même ligne que l'an dernier à savoir qu'en étant très performantes le jour J elles peuvent décrocher un Top 5. Les filles ont progressé techniquement mais les choses évoluent très vite dans la catégorie. Il y a beaucoup de changement chez les pilotes, la concurrence a également beaucoup évolué. »