Transport routier : un pollueur de moins en moins polluant, et pourtant !
Le secteur des transports enregistre en 2024 une baisse de 1,2 % de ses émissions de gaz à effet de serre. Malgré tout, les véhicules demeurent toujours les premiers émetteurs. Le mieux, ennemi du bien ?

Pointé du doigt en raison de sa forte participation à la pollution atmosphérique, le secteur des transports continue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
En 2024, le secteur des transports routiers enregistre une baisse de ses émissions de 1,2 % selon les chiffres publiés aujourd’hui par le Citepa, association de collectes de données sur la pollution atmosphérique.

Une baisse continue des émissions
Malgré les progrès enregistrés, le transport routier demeure le premier émetteur de GES en France (117 Mt CO2e) avec près d’un tiers des émissions totales. Malgré tout le secteur peut se targuer se targuer d’une diminution moyenne annuelle de -0,5 % depuis 2015.
La quantité de particules fines (PM2,5) rejetée dans l’atmosphère (158 kt) par les véhicules a diminué en 2024 (-1,2 % comparé à 2023). La voiturre compte pour une « part minoritaire des émissions de PM2,5 » rejetées dans l’air selon le Citepa qui pointe le chauffage résidentiel au bois (58 % des émissions totales) comme principale source d’émission de particules fines.

Les chiffres montrent également que les émissions moyennes annuelles du transport entre 2019 et 2023 (127 MtCO₂e) demeurent en deçà des prévisions de la Stratégie nationale bas carbone (129 MtCO₂e/an). Une première victoire pour un secteur souvent pointé du doigt.
Y compris en Île-de-France
Le constat vaut également en Ile-de-France, région la plus densément peuplée de France. Aux alentours de Paris, les concentrations de particules (PM10) ont baissé en moyenne de 40 % sur 10 ans (50 % sur 20 ans). Celles PM2,5 ont quant à elles diminué en moyenne de 35 % sur 10 ans (55 % sur 20 ans) selon le bilan de la qualité de l’air en Île-de-France publiée par AirParis le 25 avril dernier.
Un résultat à même de tempérer l’effet du seul passage à 50 km/h du périph parisien sur la baisse du niveau de pollution constaté sur le circulaire autour de la Capitale ou des ZFE sur la qualité de l'air dans les agglomérations.
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